Quatrième de couverture
Ils vivaient dans un arbre gigantesque, un arbre-univers, étendant ses racines dans la terre dangereuse de la planète Ventremonde. Mais la plante colossale tomba malade, alors ses feuilles commencèrent à délivrer des messages, des appels au secours dans une langue inconnue... Y aurait-il quelqu'un pour déchiffrer ces S.O.S. avant qu'il ne soit trop tard ? Auteur d'une quinzaine d'ouvrages, Laurent Genefort est l'un des grands espoirs de la jeune science-fiction française. Aussi à l'aise dans le domaine du space opera que dans celui de la fantasy, il a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire pour son roman Arago et a soutenu, avec succés, une thèse remarquable sur les livres-univers.
Critiques
L’arbre-monde est un véritable monde, sur lequel vivent des humains dont il constitue tout l’univers. Piérig est un sourcier, il sait reconnaître et utiliser les différentes formes que prend la sève de l’arbre-monde. Mais l’arbre est malade, les zones mortes s’étendent de plus en plus et Piérig, capturé par les habitants d’un autre village, est emmené en expédition afin de découvrir les causes de la dégénérescence du monde.
Comme d’habitude avec Laurent Genefort, Les chasseurs de sève montre un monde particulièrement étonnant et riche. Mais ici, tout semble un peu vain, l’intrigue est minimale et paraît servir uniquement de prétexte pour parcourir cet arbre-monde et détailler toutes ses bizarreries.
Les personnages n’attirent pas la sympathie, que ce soit Piérig le sourcier, qui ne pense qu’à lui, ou bien ses compagnons de voyage, particulièrement intransigeants dans leur quête.
Dans la description d’une jungle hostile, l’auteur a fait bien mieux avec Le sang des immortels, par exemple. Frédéric BEURG (lui écrire) nooSFere
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