Quatrième de couverture
Au cours d'une paisible croisière, deux journalistes anglais sont témoins d'un inquiétant phénomène : cinq globes rouges traversent le ciel puis lentement s'enfoncent dans l'océan.
Dès leur retour, leur premier souci est de diffuser cette information sur les ondes mais ils ne réussissent qu'à se faire passer pour des plaisantins.
Pourtant, peu après, il faudra se rendre à l'évidence :
des êtres venus d'ailleurs cherchent à remodeler la Terre à leur convenance pour favoriser une invasion silencieuse et impitoyable que rien ne semble pouvoir endiguer.
L'auteur
John Wyndham est l'un des nombreux pseudonymes de l'écrivain anglais John Wyndham Parkes Lucas Beynon Harris (1903-1969).
C'est dans les années 30 qu'il commence à publier de la science-fiction, mais sa carrière longue et prolifique prend un tournant décisif à partir de 1950, lorsqu'il dessine,
avec Les Trifides (51), Le péril vient de la mer (53), Les Coucous de Midwich (57) les grandes lignes du "récit post-catastrophique."
Critiques des autres éditions ou de la série Edition DENOËL, Présence du futur (1973) Encore une réédition d'un « Rayon Fantastique » de 1958, dans une traduction nouvelle et probablement plus complète (mais, n'ayant pas l'ancienne sous les yeux, je ne peux l'affirmer). Mort aujourd'hui, Wyndham est un auteur qui reste un peu méconnu dans notre pays. Il représente pourtant, avec sa minutie, son réalisme teinté d'humour, son goût pour les cataclysmes « en douceur », un moment important de la science-fiction britannique. Il a ouvert la voie au Ballard de The drowned world et de The drought, ce qui n'est pas une mince référence. Le péril vient de la mer est l'un de ses plus beaux romans et, vingt ans après sa rédaction, il tient magnifiquement le coup. Serge BERTRAND Première parution : 1/8/1973 dans Fiction 236 Mise en ligne le : 3/12/2002
Cité dans les pages thématiques suivantes
Invasions
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