VIA MEDIAS Dépôt légal : octobre 2005, Achevé d'imprimer : octobre 2005 Roman, 308 pages, catégorie / prix : 12,95 € ISBN : 2-84964-036-0 Format : 12,0 x 19,0 cm✅ Genre : Fantastique
Texte original revu par Joe de Vito & Brad Strickland.
Créé par Merian C. Cooper, King Kong connut un immense succès auprès du public dès la sortie du livre en 1932, puis du film en 1933. Écrit par Delos W. Lovelace, le livre est considéré comme un grand classique de la littérature de fiction. Joe DeVito et Brad Strickland nous offrent enfin ici une version rajeunie de l'œuvre. Certains passages devenus désuets ont été rafraîchis et le rythme est plus harmonieux et captivant... jusqu'à la dernière page. La présente édition est la seule autorisée par la famille Cooper avec la mention « de Merian C. Cooper ».
De New York à l'île du Crâne, embarquez-vous avec l'équipage du Wanderer à la découverte de la fantastique légende de King Kong !
Le récit
Dans l'Amérique des années 30, Ann Darrow, une jeune figurante sans travail, accepte de jouer « le rôle de sa vie » dans le prochain film d'un réalisateur aventureux. Un bateau attend l'équipe de tournage pour un voyage insensé vers la lointaine île du Crâne où résiderait une bête mystérieuse. En route, la jeune actrice tombe amoureuse du second, John Driscoll. Aussitôt débarqué sur l'île, l'équipage est repéré par les indigènes et Ann, la « femme aux cheveux d'or », est enlevée pour être offerte en sacrifice à la bête que l'on nomme King Kong. L'équipage part alors à sa recherche et réussit à la délivrer. Le monstre est capturé et ramené dans la civilisation des hommes. Mais la bête s'échappe en plein cœur de New York, dans un enfer urbain. Un choc brutal entre le monde parfois cruel des hommes et une bête presque humaine.
Publié aux U.S.A. en 1932, quelques mois semble-t-il avant la sortie du film, ce roman n'est qu'un récit de circonstance, écrit par un tâcheron dont l'existence même a été mise en doute, d'après le scénario original de Merian C. Cooper et Edgar Wallace (mort avant le tournage et qui, selon Cooper, n'avait de toute façon pas écrit une ligne...). Bâclé, mal construit (King-Kong n'apparaît qu'à la moitié du livre et la splendide partie new yorkaise n'y occupe que les 25 dernières pages), plein d'absurdités (tous les dinosaures ont invariablement un long cou et le héros entend une araignée géante respirer !), ce « roman » ne peut être considéré ni comme une curiosité, ni même comme un document 1, et seule la sortie du film de Dino de Laurentiis avec deux i et John Guillermin 2 a pu inciter Albin ou Michel à le traduire et le publier... Mieux vaut revoir King-Kong,le seul, le vrai, ce gigantesque chef-d'œuvre du septième art qui n'aura jamais d'équivalent ni dans la technique ni dans nos cœurs.
Notes :
1. En fait de document, il faut lire, sur le tournage du film original, Comment nous avons fait King-Kong, d'Orville Goldner et George E. Turner (Editions de la Courtille) et, plus spécialement axé sur la postérité des grands singes au cinéma, King-Kong story, de René Château, Editions René Château, on n'est jamais si bien servi que par soi-même... 2. Pas un mauvais film à strictement parler, simplement un film inutile.