Suivant son compagnon Jondalar, la jeune et jolie Ayla fait son entrée dans la société des MamutoÏ, la tribu des chasseurs de mammouths. Vont-ils l'accepter ? Des complications surgissent lorsqu'elle rencontre un artiste de la tribu, Ranec. Il l'a invité à venir admirer sa collection de statues en ivoire qu'il a sculptées pour honorer la « Grande Mère », figure suprême de la religion des Mamutoï.
Ranec, enfant adopté de la tribu, est un séducteur. Malgré son rejet des mœurs du clan, Ayla succombe facilement à son charme. Trop facilement même, victime encore de son éducation « machiste ». L'infortuné Jondalar est dévoré d'une jalousie féroce. Il est plongé dans une situation d'autant plus cruelle que la jalousie est considérée comme un vice ignoble. Jondalar est en passe de glisser sur la mauvaise pente. Quant à Ayla, lequel choisira-t-elle ? Le brun ou le blond ?
« Il faut lire Les Enfants de la Terre, c'est une saga captivante... Les amateurs d'aventures y trouveront leur bonheur, autant que les fidèles du roman rose, que les paraphilosophes fascinés par les mystères — au sens religieux du terme — et, bien sûr, que les apprentis préhistoriens curieux d'en imaginer plus sur les lointaines origines de l'homme. »
Laurence Vidal, Le Figaro
En 1977, âgée de quarante ans et mère des cinq enfants, Jean M. Auel décide avec l'accord de son mari, de quitter de cadre supérieur qu'elle occupait dans une importante firme de matériel électronique implantée dans l'Orégon sur la côte ouest des Etats-Unis. Elle entend se consacrer à une période qui la fascine, la préhistoire, et se lance alors dans un vaste projet romanesque.
Publié en 1980, Ayla, enfant de la terre devient d'emblée, un best-seller et sera traduit dans dix pays.
Republié aujourd'hui dans une traduction entièrement nouvelle, cette vaste saga rassemble sous le titre « Les enfants de la Terre », quatre volumes : Le Clan de l'ours des cavernes, La Vallée des chevaux, Les Chasseurs de mammouth, Le Grand voyage. Jean M. Auel travaille actuellement à un cinquième tome. En 1990, elle a participé, pendant quatre mois, à une campagne de fouille entreprise en Périgord sous la direction de Jean-Philippe Rigaud, Inspecteur général de l'Archéologie, directeur du Centre National de Préhistoire de Périgueux et directeur des Antiquités préhistoriques d'Aquitaine. C'est lui qui préface aujourd'hui l'œuvre de Jean M. Auel.