Stéphen Orlac, le pianiste virtuose, l'égal de Paderewski et de Rubinstein, est-il l'auteur des meurtres atroces dont on l'accuse ? Ses mains, destinées à servir Chopin et Liszt, sont-elles devenues celles d'un assassin ? Orlac serait-il en fait un nouveau Dr Jeckyll et Mr Hyde ?.
Maurice Renard fut l'un des premiers grands auteurs français des littératures de l'imaginaire (1875-1940).
Quatre ans après la parution des Mains d'Orlac, en 1924, Robert Wiene (l'auteur du Cabinet du docteur Caligari) en fait un film avec le grand acteur Conrad Veldt. En 1935, Karl Freund, le collaborateur de Murnau et de Lang, décide de porter à son tour à l'écran le roman de Maurice Renard, avec comme interprète principal Peter Lorre. Gréville enfin, en 1961, donnera sa vision cinématographique de cette même œuvre, avec Mel Ferrer dans le rôle de Stéphen Orlac.
Aujourd'hui étudié à l'université, ce roman est un immense classique, entre fantastique, science-fiction et roman policier. Il est proposé ici avec quelques documents rares ou inédits de l'auteur, ainsi qu'une étude fondatrice que Maurice Renard consacra au « merveilleux-scientifique », ce courant littéraire que l'on nomme désormais anticipation ou science-fiction. Cette édition a été établie d'après la version du texte la plus complète, celle de 1927.
1 - Claude DEMÉOCQ, Maurice Renard sur le chemin du merveilleux scientifique, pages 5 à 20, article 2 - Claude DEMÉOCQ, Bibliographie des Mains d'Orlac, pages 21 à 21, bibliographie 3 - Claude DEMÉOCQ, Filmographie des Mains d'Orlac, pages 22 à 22, filmographie 4 - Du roman merveilleux-scientifique et de son action sur l'intelligence du progrès, pages 277 à 287, article 5 - Hugues CHABOT & Jérôme GOFFETTE, « Les Mains d'Orlac » entre imaginaire, médecine et corps modifié, pages 289 à 309, article