Londres, ville des sorciers, est en proie aux grèves et aux émeutes.

     Humains et démons en ont assez d'être asservis aux magiciens dédaigneux qui les exploitent et les humilient. Mais cette grande révolution pourrait bien tourner à l'apocalypse.

     Nathaniel, le jeune magicien ambitieux, Bartiméus, le djinn sarcastique, et Kitty, la résistante, sauront-ils surmonter leurs dissensions et unir leurs forces pour sauver Londres ?

     Vendue dans vingt pays, bientôt adaptée au cinéma, La Trilogie de Bartiméus a séduit un large public et s'impose comme une oeuvre phare de la fantasy.

     « Métamorphoses et sortilèges, cavalcades effrénées de démons et de djinns, le tout servi avec une bonne dose d'humour pince-sans-rire... »

     Jonathan Stroud est né en 1970, à Bedford, en Angleterre. Après des études de littérature anglaise, il est embauché chez un éditeur de littérature pour la jeunesse. Bien qu'il ait écrit sa première histoire à l'âge de sept ans, ce n'est qu'au début des années 1990 qu'il commence à être publié. Son premier roman de fantasy, Buried Fire, paraît en mai 1999. Depuis, La Trilogie de Bartiméus l'a fait connaître du grand public. Jonathan Stroud vit dans le Hertfordshire, en compagnie de sa femme et de sa fille.

     Troisième tome des aventures de Bartiméus et de Nathaniel, jeune magicien devenu John Mandrake, Ministre de l'Information carriériste, La Porte de Ptolémée reprend l'intrigue là où s'était arrêté le second roman. Mandrake confie à Bartiméus, qu'il estime corvéable à merci, des missions de routine. Mais, lorsque enfle la menace d'un complot ourdi contre le gouvernement, le ministre aurait bien aimé que toutes ses forces soient disponibles. Malheureusement, à cause de ses invocations à répétition, Bartiméus a perdu toute son Essence, et n'est désormais plus que l'ombre de lui-même. Heureusement, Kitty est également du voyage, et comme elle a trouvé un emploi chez un magicien...

     On ne change pas une formule qui gagne, a dû se dire Jonathan Stroud. Aussi reprend-il les mêmes éléments : personnages attachants et hauts en couleurs, humour — via le djinn et ses apartés — contrebalancé par le côté coincé de Mandrake, la petite touche de folie étant apportée par Kitty et ses ruses. Le rythme est toujours aussi trépidant, et s'accélère encore jusqu'à culminer dans un final grandiose où l'on voit un Londres envahi par différentes sortes de démons qui ont décidé de s'approprier le monde des humains en y semant le désordre le plus complet. La trilogie trouve donc dans ce roman une conclusion satisfaisante, et concourt à faire de la trilogie de Bartiméus l'une des grandes réussites de la littérature jeunesse de ces dernières années.