La race humaine s’est multipliée sur Eden, la planète sans lumière. Mais les descendants de Tommy et Angela – leurs ancêtres à tous – se sont séparés en deux sociétés militarisées et dominées par les hommes.

Née sur une île paisible, Étoile a décidé de rejoindre le continent, habité par les descendants des premiers explorateurs d’Eden. Elle découvre avec émerveillement une culture bien plus avancée que la sienne. Et tombe amoureuse de Pierreverte, qui lui offre l’anneau d’Angela, la « Mère d’Eden ».

En le portant, Étoile devient la dépositaire d’un grand pouvoir, et va entreprendre de faire dévier le cours de l’histoire.

 

« Une fois le décor planté, il est difficile de s’arrêter de lire Les Enfants d’Eden : mission réussie pour ce deuxième tome qui prolonge intelligemment Dark Eden. » René-Marc Dolhen – noosfere.com

 

« Ce livre n’est pas seulement un livre de science-fiction, c’est l’exploration d’un univers, d’une planète avec sa faune et sa flore, mais aussi la revisite de l’histoire d’Adam et Ève représentés ici par Angela et Tommy. » La tête dans les livres

     Quelques générations après la « cassure » provoqué par John au sein de la colonie dégénérée établie sur la planète nocturne Eden, le peuple est dispersé en trois ensembles : les enfants de John, les enfants de David, et quelques groupes épars entre les deux.

     Etoile, une jeune fille issue d’une petite tribu, fait la connaissance de Pierreverte, le fils du Maître des enfants de John. Elle l'accompagne dans son territoire, Coeur-d'Eden, pour devenir sa femme et découvre une société militarisée et stricte, où tout le pouvoir est aux mains de quelques chefs et où les femmes ne sont cantonnées au rôle de servantes. Lorsque Pierreverte succède à son père, Etoile va utiliser sa position de femme du maître pour tenter de faire évoluer la société.

     Suite directe de Dark Eden, Les Enfants d’Eden continue l’exploration de cette société descendant d’un couple de naufragés sur cette planète sans lumière. Alors que le premier tome décrivait le périgée de ce groupe dégénéré et acculturé, régressant à chaque génération, la situation s’est inversée : la population a augmenté, le commerce et la monnaie sont apparus et les enfants de John extraient et travaillent le métal. Chris Beckett se concentre sur cette société en expansion, menée de main de fer par une oligarchie masculine bousculée par Etoile, l’Eva Peron locale. L’auteur passe en revue les thèmes classiques de la politique : domination masculine, maîtrise et confiscation du savoir par un petit groupe, asservissement des plus pauvres, manipulation des masses ; rien ne manque dans cette intrigue forcément un peu manichéenne. Mais Beckett évite l’écueil de l’écriture lourde et démonstrative qui peut accompagner ces thèmes grâce à un style alerte et rythmé, des personnages ambigus et une fin qui surprendra plus d’un lecteur. Une fois le décor planté, il est difficile de s’arrêter de lire Les Enfants d’Eden : mission réussie pour ce deuxième tome qui prolonge intelligemment Dark Eden.