Mariana ENRIQUEZ Titre original : Las cosas que perdimos en el fuego, 2016 Première parution : Barcelone, Espagne : Anagrama, 10 février 2016ISFDB Traduction de Anne PLANTAGENET Illustration de Micah LIDBERG
Le SOUS-SOL
(Paris, France), coll. FEUILLETON Fiction Date de parution : 12 janvier 2017 Dépôt légal : janvier 2017 Première édition Recueil de nouvelles, 240 pages, catégorie / prix : 19 € ISBN : 978-2-36468-165-1 Format : 14,0 x 21,0 cm✅ Genre : Fantastique
Douze nouvelles. Un enfant de junkie disparaît du jour au lendemain dans un ancien quartier cossu de Buenos Aires, livré désormais à la drogue et à la violence. Des jeunes femmes se promettent dans le sang de ne jamais avoir d’amants et sont obsédées par la silhouette fugace d’une adolescente disparue. Adela, amputée d’un bras, aime se faire peur en regardant des films d’horreur jusqu’à en devenir prisonnière. Alors qu’il vient de devenir père, Pablo est hanté par la figure du Petiso Orejudo, un enfant serial killer. Un voyage confiné en voiture dans l’humidité du Nord se termine sur un malentendu. Marcela, elle, se mutile en pleine salle de classe, au grand désarroi de ses camarades. Vera, un crâne repêché dans la rue, se meut en double dénué de chair d’une femme au bord de la crise de nerfs. Paula, ancienne assistante sociale, se bat avec ses démons et ses hallucinations. Marco, lui, se cache derrière sa porte, mutique, espérant échapper à l’existence, dehors. Sous l’eau noire, des secrets bien gardés par la police sont prêts à ressurgir. Et des femmes, désespérées, s’enflamment pour protester contre la violence.
L’univers de Mariana Enriquez n’est pas tendre. Sorte de Julio Cortázar féminine et féministe, elle partage avec l’auteur de Tous les feux le feu, l’art de jouer avec les codes du fantastique sans jamais y plonger. Le monstre n’est pas tapi dans les bois : nous sommes les monstres. D’une main de maître, elle dessine avec Ce que nous avons perdu dans le feu un univers romanesque qui flirte avec l’horreur mais n’y sombre pas. Mêlant petites histoires et grande Histoire, elle évoque le passé de l’Argentine – ses morts, ses fantômes – par petites touches. Dans une langue délicate et faussement simple, elle déploie une construction narrative où le suspense et l’humour s’entremêlent pour mieux nous faire rire et frissonner du même coup.
1 - L'Enfant sale (El chico sucio), pages 9 à 39, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 2 - L'Hôtel (La Hostería), pages 41 à 56, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 3 - Les Années intoxiquées (Los años intoxicados), pages 57 à 74, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 4 - La Maison d'Adela (La casa de Adela), pages 75 à 93, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 5 - "Pablito Clavó un clavito" : une évocation du Petiso Orejudo (Pablito clavó un clavito: una evocación del Petiso Orejudo), pages 95 à 109, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 6 - Toile d'araignée (Tela de araña), pages 111 à 139, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 7 - Fin des classes (Fin de curso), pages 141 à 149, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 8 - Pas de chair sur nous (Nada de carne sobre nosotras), pages 151 à 158, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 9 - Le Patio du voisin (El patio del vecino), pages 159 à 186, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 10 - Sous l'eau noire (Bajo el agua negra), pages 187 à 210, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 11 - Vert rouge orangé (Verde rojo anaranjado), pages 211 à 222, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET 12 - Ce que nous avons perdu dans le feu (Las cosas que perdimos en el fuego), pages 223 à 238, nouvelle, trad. Anne PLANTAGENET