Nouvelle édition (et nouvelle traduction) d’un classique de la littérature américaine devenu introuvable : La Séquestrée (The Yellow Wallpaper) de Charlotte Perkins Gilman (1891).
Une femme qui ne supporte pas sa vie confinée de mère et d’épouse au foyer sombre dans la dépression et accepte de se faire enfermer « pour son bien » par son médecin de mari. L’issue de la cure ne sera pas celle que celui-ci avait prévue…
Pour Diane de Margerie, traductrice et présentatrice de l’œuvre, « ce récit visionnaire, hallucinant – où l’angoisse face aux interdits donne issue à une rage mal rentrée – est de ceux qui laissent une trace ineffaçable. »
CHARLOTTE PERKINS GILMAN (1860-1935), connue pour être l’une des premières féministes de l’Amérique moderne – mais une féministe fort peu dogmatique, soucieuse surtout d’aider les femmes à se voir reconnaître quelques libertés fondamentales –, a laissé aussi nombre d’œuvres qui ressortissent à la littérature dans son sens le plus exigeant (Benigna Macchiavelli, Éd. Viviane Hamy, 2000).