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C'était demain...

Karl ALEXANDER

Titre original : Time After Time, 1979
Première parution : Delacorte, 1979   ISFDB
Traduction de Jean-Pierre CARASSO
Illustration de René FERRACCI

LIVRE DE POCHE (Paris, France) n° 7461
Dépôt légal : septembre 1982
Réédition
Roman, 480 pages, catégorie / prix : 5
ISBN : 2-253-03035-X
Format : 11,0 x 16,5 cm
Genre : Science-Fiction

Autres éditions

Sous le titre C'était demain   MNÉMOS, 2011
Sous le titre C'était demain...
   SEGHERS, 1980

Quatrième de couverture
On peut dire que le livre a quasiment toutes les qualités du film : l'imagination, l'humour, le sens du détail. Traqué par Scotland Yard, Jack l'Éventreur se réfugie chez son ami Wells (qui ignore tout de ses méfaits) et disparaît dans la machine à voyager dans le temps que celui-ci vient d'inventer. Wells, bien sûr, se lance à sa poursuite et nos deux personnages se retrouvent errant dans les rues encombrées de San Francisco... en 1979  ! Ce chassé-croisé dans un futur-présent donne lieu, on s'en doute, à des scènes assez cocasses, surtout lorsque l'amour s'en mêle  !
 
Philippe R Hupp, Le Républicain lorrain.
 
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition MNÉMOS, Dédales (2011)

     Alors qu'il organise une soirée chez lui pour présenter sa nouvelle invention, la première machine à explorer le temps, l'apprenti écrivain H. G. Wells est interrompu dans sa présentation par Scotland Yard. Il est 5h15 du matin, et, quelques heures plus tôt, après plusieurs années de discrétion, Jack l'éventreur a de nouveau frappé. La police interroge les invités et ne tarde pas à trouver dans leurs affaires un manteau taché de sang. Une enquête rapide détermine que l'incriminant vêtement appartient à Leslie John Stephenson, chirurgien réputé et ami de longue date de H. G. Wells, un hôte évidemment introuvable depuis l'arrivée de la police. Soupçonnant le pire, Wells rejoint sa machine, mais l'Eventreur se trouve déjà à l'intérieur et l'a mise en marche pour se rendre Dieu sait où.

     Libéré des tracasseries policières, H. G. Wells retourne à son invention (programmée pour revenir à son point d'origine si on n'en possède pas la clef ; comme c'est pratique, d'un point de vue scénaristique s'entend). Lancé à la poursuite de Jack l'éventreur, il atterrit dans un musée de San Francisco, en 1979, où est exposée sa fabuleuse Utopie (c'est le petit nom de l'engin). C'est dans cette grande ville américaine qu'aura lieu la traque et la confrontation entre l'inventeur (défenseur de l'amour libre) et le tueur en série (défenseur de l'éviscération sans conséquences), un duel à mort que va compliquer l'existence d'Amy Robbins, jeune chargée de clientèle de la Banque d'Angleterre à San Francisco, à laquelle H. G. Wells a demandé de l'aide pour « retrouver un ami anglais fraîchement débarqué et sans bagages ».

     Ceux qui ont vu le sympathique film de Nicholas Meyer C'était demain, ne seront jamais surpris par le roman à son origine, tant les différences scénaristiques sont minimes. Mais là où le film fonctionnait grâce à son charme désuet et à l'air d'ahuri permanent que s'était composé pour l'occasion Malcolm « Caligula » McDowell, le roman piétine, ne sort que très rarement du cadre de l'honnête série B d'aventure. On n'y croit jamais (H. G. Wells met une demi-journée pour croiser des Noirs dans San Francisco, là où deux secondes devraient suffire ; le fonctionnement de la machine à explorer le temps semble se plier aux exigences du scénario, alors qu'on est en droit d'attendre l'inverse).

     C'était demain est en substance une chasse à l'homme sans grande tension, globalement mièvre, qui demande un énorme effort de suspension d'incrédulité. La dernière page tournée, il reste quand même un livre plaisant, avec des moments très drôles (le repas chez McDonald's, la scène de séduction d'Amy et la poursuite en voiture). Faire un Harlequin avec H. G. Wells, Jack L'éventreur et une jeune américaine « libérée » était un pari osé. Ce pari-là semble réussi, vous voilà prévenu. Dans le même genre, on préférera Le Jeune homme, la mort et le temps de Richard Matheson, et Le Voyage de Simon Morley de Jack Finney.

Thomas DAY (site web)
Première parution : 1/7/2011
dans Bifrost 63
Mise en ligne le : 11/2/2013

Adaptations (cinéma, télévision, BD, théâtre, radio, jeu vidéo...)
C'était demain , 1979, Nicholas Meyer

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