[texte du rabat de la jaquette]

Voyage au centre de la Terre, est le deuxième en date des grands romans de la prestigieuse série des « Voyages extraordinaires ». Ce texte demeure l’un des plus beaux et des plus fascinants, de tous ceux nés de la prodigieuse imagination de Jules Verne. Si l’on excepte, « Le Monde souterrain », d’Athanase Kircher (1664) et, « Niels Klim dans le monde souterrain », de Ludvig Holberg (1741), peu de « voyages imaginaires » s’accomplirent au centre de la terre. Avec ce livre, Verne nous apparaît comme l’apôtre de la spéléologie et de la volcanologie. De plus, toute la thématique vernienne est contenue dans ce récit : paysages grandioses, goût du cryptogramme, analyse du caractère de l’homme de science obsédé par une idée fixe, célébration des grands phénomènes cosmiques et, également, sens de l’humour – voire du canular (le manuscrit du prétendu humaniste islandais Saknussemm).
Dans « Une ville flottante », Jules Verne nous propose un voyage moins « extraordinaire » que le précédent. Nous irons seulement de Liverpool à New York, à bord du Great-Eastern. Ce paquebot, long de 210 m, ancêtre des grandes unités de la Compagnie Générale Transatlantique ou de la Cunard Line, compta parmi ses plus célèbres passagers… Jules Verne. Quant à l’aventure narrée par notre auteur, elle est – paraît-il – réelle ? Mais elle ressemble étrangement à un sujet de roman. Qui croire ?

Pierre-André TOUTTAIN