Avec une cité légendaire au cœur du Congo, une poignée de diamants, un commando armé de caméras et de lasers, un singe qui « parle », des satellites et des ordinateurs, Michael Crichton réussit le mariage de la technologie et de l'aventure, du merveilleux industriel et de la bonne vieille terreur.
Michael Crichton est loin d'être un inconnu de la SF, même si son nom ne vous dit rien... Comme écrivain, il a signé La variété Andromède (un « hard science » très réussi) et L'homme terminal (un thriller SF de première) et, comme cinéaste, il a tourné Mondwest et Morts suspectes. Ça y est, vous y êtes ?
Avec Congo, il réalise enfin l'union entre ses deux activités puisqu'il va le porter à l'écran pour la 20 th Century Fox.
Enorme roman, Congo fait partie de ces ouvrages, de plus en plus nombreux, qui s'installent aux marges de la SF et d'autres genres, ici, en dehors de la SF, on trouve le thriller et le roman d'exploration africain. Le tout sur fond de mystère, de Cité Perdue et d'hyper technologie type NASA.
Sur ces bases déjà alléchantes, Michael Crichton a construit un très remarquable roman de grandes aventures, qu'il est extrêmement difficile de lâcher une fois ouvert. Et pour corser le tout, l'auteur a décidé de le présenter comme étant le compte rendu de faits réels qui se seraient déroulés en 1979. Le style n'est donc pas celui qu'on attend habituellement dans ce type de récit : en dehors de l'histoire en elle-même foisonnent les notes, les renvois à des expériences et des faits du passé, etc. Bref, sans la mention « Roman » sur la couverture, on s'y serait laissé prendre. La performance de Michael Crichton en prend donc d'autant plus d'ampleur et c'est les yeux fermés que je vous engage à entamer l'affaire de la Cité Perdue de Zinj et des diamants de type llb.