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Œuvres choisies

Jacques STERNBERG



La RENAISSANCE DU LIVRE (Tournai, Belgique), coll. Les Maîtres de l'imaginaire précédent dans la collection n° (8) suivant dans la collection
Dépôt légal : avril 2001
Réédition en omnibus
Recueil de romans, 540 pages, catégorie / prix : 149 FF
ISBN : 2-8046-0487-X
Format : 14,0 x 21,5 cm
Genre : Imaginaire

Photographie de couverture : Jacques Sassier © Gallimard.


Quatrième de couverture
Jacques Sternberg est terriblement vivant — alors que la publication de ces textes choisis arrive à point nommé pour fêter, quasi jour pour jour, ses 78 ans ! Lorsqu'il parle, raconte, évoque, s'emporte, hausse le ton, sourit ou rit, c'est une jeunesse intacte et préservée qui se reflète dans ses yeux clairs. Cet être apparemment, et à juste titre, révolté contre l'ordre établi et le pouvoir (en gros : la bêtise, la méchanceté, la médiocrité des hommes) n'est cependant pas un misanthrope. Il écoute et dialogue avec ses semblables. Il partage ses indignations avec l'homme pris individuellement et dans sa vérité. Avec le recul, sa vie suit le destin qu'il lui souhaitait, dans ses heurs et ses malheurs. Il s'en sort avec une fraîcheur rare. L'écriture aura donc été le contrepoint indispensable à sa survie, le cauchemar qui nettoie les angoisses refoulées du jour. Par la grâce de son génie créateur, son style le hisse parmi les plus grands artistes. Jamais le titre de « Maître de l'Imaginaire » n'aura été si bien accordé. Jean-Baptiste Baronian écrit de lui :« Chez Sternberg, pas besoin de fantômes, pas besoin de morts-vivants pour faire surgir le tumulte effervescent de la dérision quotidienne. Comme chez Kafka, l'épouvante siège à ciel ouvert et transpire de la Ville elle-même, de tous ces Corps qu'on dit constitués et qui régentent les rêves et les actions des hommes. Et pas besoin non plus de courir les galaxies, à la recherche de chimères improbables, pour fuir la douloureuse et absurde condition humaine. En rire. S'en moquer. Susciter le mépris. Cela seul — rien que cela. » (Panorama de la Littérature fantastique de langue française, La Renaissance du Livre, 2000.)
 
[texte du rabat]
 
Né en 1923 à Anvers, Jacques Sternberg passe sa jeunesse à vivre dans un monde de rêves, loin des contraintes scolaires qui le rebutent.
Arrêté dès 1940, il traverse la guerre de prisons ou camps en évasions.
Les nouvelles sarcastiques et parfois déjà fantastiques écrites durant cette période sont publiées dans la presse hebdomadaire dès 1946.
Soutenu matériellement par l’éditeur Gérin, Sternberg écrit énormément mais ne publie que des contes ou des nouvelles très noirs. Il faut attendre 1954 pour que son premier roman, Le Délit, soit publié et lui serve de rampe de lancement.
Cependant le succès commercial ne vient pas et les romans de science-fiction ne changent pas la donne : il doit vivre de petits boulots. Écœuré par les refus, échecs aux prix littéraires ou méventes, il retourne aux courts récits « vitriolés » et devient scénariste de Resnais, chroniqueur littéraire, etc.
C’est en 1971 qu’il se remettra à la littérature avec, par exemple, l’effrayante nouvelle Fin de siècle. Mais 1988 lui fait prendre la décision de ne plus écrire que des textes brefs, toujours plus noirs...
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Présentation de l'auteur, pages 7 à 17, introduction
2 - Fin de siècle, pages 19 à 112, nouvelle
3 - Un jour ouvrable, pages 113 à 306, roman
4 - La Banlieue, pages 307 à 417, nouvelle
5 - Le Délit, pages 419 à 541, nouvelle
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