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Bloodwalk

Lee KILLOUGH

Titre original : Bloodwalk, 1997
Première parution : Decatur, Géorgie, USA : Meisha Merlin, juin 1997   ISFDB
Traduction de Jacques GUIOD

J'AI LU (Paris, France), coll. Ténèbres précédent dans la collection n° 5465 suivant dans la collection
Dépôt légal : mars 2000, Achevé d'imprimer : 1 mars 2000
Première édition
Roman, 512 pages, catégorie / prix : M
ISBN : 2-290-30188-4
Format : 11,0 x 17,8 cm
Genre : Fantastique

Bloodwalk est un omnibus de deux romans : Bloodhunt (1987) et Bloodlinks (1988).
Photo de couverture : Nonstock.


Quatrième de couverture
Lee Killough
Après avoir étudié dans une école de vétérinaires, elle se consacre à la science-fiction. Depuis 1979 et son premier roman, A Voice Out of Ramah, elle est l'auteur d'une dizaine de romans et d'une vingtaine de nouvelles. Elle habite à Manhattan, au Kansas.
 
L'inspecteur Garreth Mikaelian est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un homme découvert exsangue dans la baie de San Francisco. Ses recherches le conduisent rapidement sur les traces d'une dénommée Lane Barber qui, alors qu'il s'apprête à l'interroger, le transforme en vampire. Devenu à son tour un seigneur de la nuit, il s'obstine à traquer cette créature diabolique, persuadé qu'elle est à la source de la vague de meurtres qui continuent à terrifier la ville. Une quête parmi les vampires, où il va rencontrer un dangereux écrivain de romans d'horreur obsédé par une vengeance familiale... Un roman très original qui renouvelle complètement le mythe du vampire, en le croisant avec les éléments archétypaux du roman noir classique, et avec une bonne dose d'humour et d'ironie... mordante.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Bloodwalk - Première partie (Blood Hunt, 1987), pages 5 à 261, roman, trad. Jacques GUIOD
2 - Bloodwalk - Deuxième partie (Bloodlinks, 1988), pages 263 à 511, roman, trad. Jacques GUIOD
Critiques
     Garreth Mikaelian, inspecteur à San Francisco, aurait dû écouter l'épouse de son ami et équipier Harry Takananda. Férue de Yi-King, celle-ci lui avait bien dit de se méfier, le jour où il est chargé d'enquêter sur l'assassinat d'un homme retrouvé exsangue. Son investigation le met sur la piste de Lane Barber, une chanteuse fascinante aux origines mystérieuses. Le lecteur de cette chronique aura deviné que Lane est un vampire, mais pas Garreth, qui se voit transformé accidentellement en vampire.
     Dès lors, sa vie tourne au cauchemar. Comment continuer à mener une vie à peu près normale quand on ne peut plus se nourrir que de sang, même animal car Garreth rejette sa nature de prédateur de l'homme ? Comment exercer son métier d'inspecteur quand on ne peut pénétrer dans un domicile sans y avoir été convié ? Et surtout, comment supporter de mentir continuellement à ceux que l'on aime ? Parce que son état met un jour en danger la vie de Harry, et bien que cela lui en coûte cruellement, Garreth décide d'abandonner tout ce qui fait sa vie — son métier, sa ville, ses amis — pour traquer Lane Barber.

     Ce résumé de ce qui n'est que le tout début de l'intrigue pourrait laisser penser que Bloodwalk n'est qu'une histoire de vampires de plus. Pourtant il serait dommage de passer à côté, car le traitement que fait Lee Killough de ce thème classique est des plus réussis. C'est que le bouquin pèse ses cinq cent pages, que cette auteur américaine a su mettre à profit avec talent. La description minutieuse, foisonnante de détails, de l'enquête puis de la quête de Garreth, en fait tout d'abord un passionnant roman policier qui nous mène dans les rues de San Francisco et les prairies du Kansas. Mais surtout, la narration tout aussi minutieuse de la transformation de Garreth, ses souffrances physiques et morales, les doutes et les angoisses de cet homme qui veut désespérément concilier le meilleur de la nature humaine et de la nature vampirique, en font un personnage attachant et bouleversant diablement réussi.

     Si Bloodwalk est une « promenade », c'est une promenade haletante qui se lirait bien d'une seule traite... s'il ne fallait se reposer un peu le jour, et se mettre en chasse la nuit... 1.

Notes :

1. Cette chronique est également parue dans le no 19 (juil. 2001) de Dragon & Microchips. [Note de nooSFere]

Philippe HEURTEL (site web)
Première parution : 1/8/2000 dans Ténèbres 10
Mise en ligne le : 22/10/2003

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