J'AI LU
(Paris, France), coll. Fantasy (1998 - 2000) n° 5023 Dépôt légal : mars 1999, Achevé d'imprimer : 24 mars 1999 Première édition Roman, 512 pages, catégorie / prix : L ISBN : 2-290-05023-7 Format : 11,0 x 18,0 cm Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Pour les exclus, les rebelles ou les authentiques aventuriers du XXIIe siècle, une seule solution : l'exil. Ils sont nombreux à choisir le voyage sans retour, à emprunter le « passage » qui mène au Pays Multicolore. Avec Le Torque d'or, Julian May poursuit la chronique de ces exilés héroïques. Nous assistons à la naissance d'une nation hybride faite d'humains et de Tanus, race douée de pouvoirs métapsychiques, dans un monde où les fleurs sont géantes et les arbres des refuges.
1 - Richard SANDERSON, L'Europe du Nord ouest au Pliocène (Northwestern Europe During the Pliocene Epoch, 1981), pages 504 à 505, carte, trad. Michel DEMUTH 2 - Richard SANDERSON, La Méditerranée occidentale au Pliocène (Map of Western Mediterranean Region During the Pliocene Epoch, 1982), pages 506 à 507, carte, trad. Michel DEMUTH 3 - Richard SANDERSON, L'Aven oriental (Péninsule Baléarique) au Pliocène (Map of Eastern Aven [Balearic Peninsula] During the Pliocene Epoch, 1982), pages 508 à 509, carte, trad. Michel DEMUTH
Critiques
Comme dans les deux précédents volumes, il est un peu difficile de suivre assidûment la première partie de ce roman. Les personnages principaux s'y font discrets et les affaires politiques extrêmement compliquées des Tanus occupent la majorité de l'action. Il arrive ainsi que certains événements prennent une importance considérable pour les Exotiques, sans que le lecteur comprenne bien pourquoi...
En revanche, la seconde partie redevient vraiment passionnante : le rythme est haletant, le suspense très prenant, et les descriptions toujours aussi précises et inventives. Les personnages continuent à nous surprendre, alors même que le lecteur pense tout savoir de leur personnalité. Ils sont de plus cette fois bien caractérisés, ce qui élimine la légère confusion qui planait parfois dans les deux premiers tomes.
Le torque d'or achève donc magnifiquement la Saga des Exilés : on peut affirmer que ce roman est, de loin, le meilleur de la trilogie, son dénouement plein de rebondissements tenant le lecteur en haleine jusqu'à la conclusion.