Quatrième de couverture
Quand l'homme se veut connaître lui-même, sa démarche peut être scientifique, cela est admis, mais aussi subjective, charnelle, et on l'accepte moins couramment.
La sensibilité reste la mère de la connaissance, même quand on la refoule dans l'inconscient comme le fait notre occident depuis des générations.
C'est à ce point d'insécurité que se place « Le Sorcier ».
Un être, un jeune préhistorien de l'Université, en pleine recherche de fouilles s'interroge.
Les hommes du paléolithique nous parlent faiblement par les outils de pierre ou d'os que nous retrouvons, un peu plus par les peintures qu'ils nous ont léguées.
Ne peuvent-ils un jour rencontrer l'un d'entre nous d'une bien singulière façon, au-delà du temps ?
Critiques
On ne sait toujours pas comment juger ce nouveau poulain du Fleuve : son premier roman Incubation, une politique-fiction qui se voulait à la fois satirique et métaphorique, restait bien lourdaude et bien compassée, alors que Le sorcier au contraire, récit d'une exploration archéologique et du captage de l'esprit d'un anthropologue par une ombre venue du passé, est un simple récit fantastique linéaire et sans surprise. La partie documentaire est certes décrite avec soin, mais l'ouvrage, dont le sujet aurait sans doute pu se développer en une nouvelle valable, se traîne interminablement. Burger sait écrire, oui. Mais il devrait maintenant se poser la question : écrire quoi ? Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/11/1975 dans Fiction 263 Mise en ligne le : 17/12/2014
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