— Pourquoi les étoiles filantes monteraient-elles ? Grâce à JLEE.
— Loucher peut-il permettre de comprendre pourquoi plus de 300 personnes ont disparu ou sont mortes sur Défiel ?
— Vieille baderne, idiot, vaniteux. Et pourtant, ça marche, et faut que ça sente bon, l'Ambassadeur !
— Pierrot est dangereux, même si sa grand-mère attrape des anges. Evitez les autoroutes...
— Helberg est allé sur l'océan fou, vers l'île du Sphinx. Les rescapés de la mission stellaire se moquent de lui. Qu'a-t-il donc trouvé ?
— Un écrivain positiviste, une névrosée, un Radario, une vieille maison perdue et, du temps, qui fait éclater l'esprit.
Six façons de rencontrer l'espace, le temps, d'avoir peur, de rire, de vivre, de regarder naître des roses dans un mécanisme d'horlogerie.
LES DOIGTS DU HASARD sont la première œuvre d'un auteur français qui aborde une S.F. plus d'investigation psychologique ou d'humour que d'imagination pure. Un auteur qui ne fait pas fi du fantastique, comme en fait foi « L'ange au bout de la piste ».
1 - Jlee, pages 9 à 48, nouvelle 2 - Chut… Chut… Chut…, pages 49 à 94, nouvelle 3 - Ambassadeur, pages 95 à 130, nouvelle 4 - L'Ange au bout de la piste, pages 131 à 172, nouvelle 5 - Une rose au cœur d'une montre, pages 173 à 206, nouvelle 6 - La Vieille maison dans les bartas, pages 207 à 254, nouvelle
Critiques
Une illustration qui conviendrait davantage à Vermillon Sands; une ponctuation aberrante (pléthore de virgules et pénurie de traits d'union et de guillemets) ; un style allusif, parfois obscur, voire fautif (mais l'auteur peut toujours se retrancher derrière ses narrateurs, dont l'un est explicitement borné) ; six nouvelles qui couvrent toute la gamme de la SF, de l'épouse extra-terrestre aux ouvertures sur un autre monde en passant par les problèmes d'un ambassadeur auprès d'une race à l'odorat ultrasensible, par une enquête sur des morts et disparitions mystérieuses dont sont accusées des indigènes pourtant très aimantes, et par la difficulté de rester hommes pour une poignée de « Robinsons du cosmos » (merci Carsac !), et même une incursion dans le fantastique avec l'Ange au bout de la piste : atmosphères prenantes, personnages vivants, mais un peu trop de points d'interrogation qui restent (mobiles de Jlee par exemple, ou encore sens de ce beau titre « Une rose au cœur d'une montre » : qui me l'expliquera aura son nom dans le prochain A lire ou pas, même si c'est Zéphirin ou Zorba !).