En 1986, le désarmement mondial
est enfin un fait accompli ;
à ceci près que les armes nucléaires
soviétiques ont été transportées sur la Lune,
et les américaines sur Mars.
Mais les Américains ont un
redoutable atout supplémentaire :
le transmetteur de matière,
inventé en 1943 par le mathématicien polonais
Panofsky, qui permet de "reproduire"
des êtres humains à volonté
comme un vulgaire duplicateur.
Et même si ce ne sont pas
les hommes eux-mêmes, mais leurs doubles,
leur "écho" que l'on envoie
sur Mars en 1990,
il n’empêche que c'est pour déclencher le massacre.
Une fois de plus,
l’humour féroce de Disch triomphe.
Encore faudrait-il en retenir la leçon.
L’auteur.
Né en 1940 dans l'Iowa,
Thomas Disch est l'un des auteurs
les plus représentatifs
de la nouvelle génération
d'écrivains de science-fiction,
dont l’œuvre est résolument
en prise directe avec leur siècle.
On connaît de lui en France Génocides et Camp de concentration (Editions Laffont),
et surtout 334 (Présence du Futur).
Son dernier roman, Sur les ailes du chant
vient de paraître dans la même collection.