1 - Henry-Luc PLANCHAT, Entrée, pages 9 à 12, introduction 2 - Michel JEURY, Les Chiens de l'espace, pages 15 à 28, nouvelle 3 - Daniel WALTHER, Une chasse à l'ugu-dugu dans les marais de Kwân, pages 29 à 54, nouvelle 4 - Michel CALONNE, Crocs de la terre, pages 55 à 73, nouvelle 5 - Jacques BARBÉRI, La Ballade du chevalier errrant, pages 75 à 135, nouvelle 6 - René DURAND, Les Centaures de Catalun, pages 137 à 144, nouvelle 7 - Katia ALEXANDRE, Une histoire pour tante Anabelle, pages 145 à 163, nouvelle 8 - Maxime BENOIT-JEANNIN, Les Irradiés, pages 165 à 186, nouvelle 9 - Marianne LECONTE, Le Noyau d'amour, pages 187 à 206, nouvelle 10 - Bernard FISCHBACH, L'Étrange contre-performance du champion de spermjet, pages 207 à 226, nouvelle 11 - Jean-Pol LASELLE, Le Temps des cicatrices, pages 227 à 248, nouvelle
Critiques
Alors que Dédale 1partait dans tous les sens, avec les surprises bonnes ou mauvaises que cela comportait, le 2 est plus homogène, comme si l'anthologue avait affirmé son emprise sur le matériau choisi. Il en résulte une uniformité assez lassante où toutes les plumes ou presque semblent avoir trempé dans le même encrier. Les auteurs réunis sous la houlette de Planchat ont voulu faire la révolution par le style et par la thématique (ce qui est louable), mais le manque de métier a fait achopper plus d'un projet. On en reste à la bluette (Katia Alexandre), à la fresque sociale inaboutie (Fischbach, Laselle), à l'évocation poétique (Calone), à l'humour épais et potache qui se voudrait surréaliste — mais c'est sans espoir (Barbéri). Pour la politique, on en reste à des notations désormais traditionnelles, où le summum de l'audace et de l'engagement est de doter un président du futur des traits de Giscard d'Estaing (deux textes !). L'auteur de prestige (Jeury) et la débutante (Lecomte) se rejoignent dans l'anodin, et seuls se détachent du lot un Daniel Walther égal à lui-même (Une chasse à l'ugu-dugu...,beau texte moite et introspectif), René Durand avec une brève histoire mythologique au futur (Les centaures de Catalun) et Maxime Benoît-Jeanin avec une efficace mouture post-atomique nantie d'une réflexion au second degré (Les irradiés).