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Étoiles vives 4

REVUE

Cycle : Revues - Étoiles vives  vol. 4 


Illustration de Thomas DAY

BÉLIAL' , coll. Etoiles vives (revue) n° 4
Dépôt légal : 2ème trimestre 1998
Première édition
Revue, 160 pages, catégorie / prix : 69
ISBN : 2-84344-012-2
Genre : Imaginaire

Co-édité par "Orion Éditions et Communication".



Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org
Ressources externes sur cette édition de l'œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture
     Vous êtes mort, vous faites tranquillement le tour de la petite ville où vous avez passé une partie de votre vie. Vous partagez un bon moment avec La Veuve de Charlie et en fait, à bien y réfléchir, tout irait bien si vous n'étiez pas poursuivi par une bête horrible, le Broyeur de Cadavres...
     Pour quatre explorateurs terriens, le cauchemar commence quand la plus grande secousse sismique qu'ait connue Miranda les bloque à dix-sept kilomètres sous la surface de cette lune qu'ils croyaient morte. Les voilà donc plongés dans un voyage au centre de la Terre conditionnant ni plus ni moins que leur survie...

     Aujourd'hui c'est la fin du monde, et votre corps irradié vous abandonne, votre esprit se liquéfie... Il ne vous reste plus qu'à vous accrocher aux étranges invertébrés que vous concevez dans votre laboratoire et qui vont, dans des claquements de mâchoires métalliques, réinventer l'amour et la sexualité.

     Depuis cinquante-cinq millions d'années, le croiseur de combat automatisé Tempest, piloté par l'I.A. Van Hungen, poursuit à la vitesse de la lumière le Perseus, un immense vaisseau-monde peuplé d'humains et d'extraterrestres. Leur guerre éternelle a un but : l'ultime territoire, une bulle de vide mythique où résident les derniers secrets de l'univers.

     Spécialiste des satellites orbitaux, G. David Nordley a signé de nombreux articles sur l'utilisation possible de l'antimatière dans la propulsion interstellaire, les lasers, les vitesses supérieures à celle de la lumière, etc. Tels Larry Niven ou Charles Sheffield, il est de ces auteurs qui forgent du rêve à partir de la science. Découvrez-le avec deux très longs récits dont Dans la grande faille de Miranda, une des plus grandes aventures de la
     SF moderne. À cette sélection s'ajoutent une nouvelle dérangeante de Pat Murphy, auteure californienne sous-estimée en France, et un Space Opera démesuré des deux jeunes espoirs de la SF francophone, Thomas Day et Jean-Jacques Nguyen, découverts dans l'anthologie Escales sur l'horizon.

     Les auteurs d'aujourd'hui et de demain animent Étoiles Vives ! L'anthologie 100 % rêve et dépaysement.
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Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Gilles DUMAY, Avant-propos, pages 5 à 6, éditorial
2 - G. David NORDLEY, Les Compagnons de la comète (Comet Gypsies, 1995), pages 9 à 41, nouvelle, trad. Sylvie DENIS
3 - G. David NORDLEY, Dans la grande faille de Miranda (Into the Miranda Rift, 1993), pages 45 à 112, nouvelle, trad. Hervé HAUCK
4 - Alain SPRAUEL, Bibliographie de G. David Nordley, pages 113 à 115, bibliographie
5 - Pat MURPHY, De l'amour et du sexe chez les invertébrés (Love and Sex Among the Invertebrates, 1990), pages 119 à 128, nouvelle, trad. Michelle CHARRIER
6 - Thomas DAY & Jean-Jacques NGUYEN, L'Ultime territoire, pages 131 à 156, nouvelle
7 - Gilles DUMAY, Aperçu des petites entreprises bienheureuses, pages 157 à 158, article
Critiques
     Au début des années 70, la collection « Galaxie-Bis », sous couvert de numéros spéciaux de la revue, proposait des romans de SF accompagnés en fin de volume d'une, parfois deux nouvelles. Qui n'avaient rien à voir avec le roman, mais fournissaient l'occasion d'agréables découvertes.
     Il serait exagéré de dire que la nouvelle formule d'Etoiles Vives reproduit ce schéma, mais force est de constater que, avec la place que prennent désormais les « dossiers » consacrés à l'auteur-vedette de chaque numéro, les nouvelles additionnelles prennent désormais le statut d'appendice.
     Mais pas sans intérêt. Dans ce numéro, Pat Murphy avec « De l'Amour et du sexe chez les invertébrés » nous donne une nouvelle variation sur l'éclosion d'un esthétisme désaxé dans un futur post-cataclysmique. Quand plus rien n'a de sens, le sexe conserve ses droits — pas de prétention à la rationnalité, mais du potentiel poétique.
     Les notations sexuelles, par contre, sont introduites avec quelque gratuité dans « L'ultime territoire » de Jean-Jacques Nguyen et Thomas Day (pas vraiment de l'auto-publication de la part de Dumay/Day : le texte avait été accepté par CyberDreams, pour un numéro qui ne verra pas le jour). Ou alors, la ligne narrative de Naï, symbole sensuel, n'a pas le temps de se développer ; le sujet de l'histoire aurait pu être celui d'un roman. J'aurais aimé, en tout cas, voir appronfondir la personnalité perverse et fascinante de Van Hungen, l'astronef tueur automatisé ; j'ai beaucoup aimé les évocations astronomiques ; et beaucoup moins l'aspect mystique de l'intervention des maîtres secrets de la Galaxie.
     G. David Nordley, enfin, se taille ici la part du lion. Auteur-phare de la revue Analog, il est dans le droit fil de Heinlein : comme de nombreux américains de l'école hard science, il postule un futur où le système solaire est colonisé et les astéroïdes exploités pour leurs minerais. Il est spécifiquement heinleinien quand il présente ce futur au travers des avanies de la vie quotidienne, et plus particulièrement du groupe familial nécessairement uni par l'adversité des « Compagnons de la Comète ». Ici, la sanction (involontaire) au manque de solidarité, c'est la mort dans l'espace... « Dans la grande faille de Miranda », enfin, est un de ces textes que, dans le paysage SF actuel en France, seule Étoiles Vives peut publier : c'est dans un genre très américain et pas à la mode, c'est très long, l'auteur n'est pas connu ! Félicitations donc à l'anthologiste, car ce récit est une perle : piégés par un séisme à l'intérieur de Miranda, un satellite d'Uranus mal consolidé, fait de bric et de broc, des explorateurs spatiaux doivent traverser le planétoïde entier pour survivre. Et le conteur arrive à nous tenir en haleine avec des pages de chimie et de spéléologie. Chapeau ! Et clin d'oeil brillant au Jules Verne du Voyage au Centre de la Terre.

Pascal J. THOMAS (lui écrire)
Première parution : 1/12/1998 dans Bifrost 11
Mise en ligne le : 10/2/2001

Prix obtenus par des textes au sommaire

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