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La Fin de tous les chants

Michael MOORCOCK

Titre original : The End of All Songs, 1976
Première parution : New York, USA : Harper & Row, juillet 1976   ISFDB
Cycle : Les Danseurs de la fin des temps  vol. 3 

Traduction de Elisabeth GILLE
Illustration de Vincent FROISSARD

DENOËL (Paris, France), coll. Présence du futur précédent dans la collection n° 281 suivant dans la collection
Dépôt légal : octobre 1999, Achevé d'imprimer : octobre 1999
Réédition
Roman, 342 pages, catégorie / prix : 3
ISBN : 2-207-25024-5
Format : 11,0 x 18,0 cm
Genre : Science-Fiction

Autres éditions
   DENOËL, 1979, 1991
   in Les Danseurs de la fin des temps, 2000
   GALLIMARD, 2004

Quatrième de couverture
Père d'EIric, de Hawkmoon et de Jerry Cornelius, Michael Moorcock est un des géants de la science-fiction et de la fantasy. Un succès mondial probablement dû à ses qualités stylistiques et à son goût immodéré pour la démesure.
 
L'immortel Jherek Cornelian courtise la belle Amelia Underwood. Pour ce faire, il décide de l'emmener pique-niquer en 1895. Mais quand s'en mêlent une machine à voyager dans le temps déréglée, une belle-mère jalouse, la fin du monde, ainsi qu'un mari aux trois quarts fou...
Jherek se demande finalement si une excursion chez les dinosaures n'eût pas été plus reposante. Avec ce livre, troisième et dernier volet des Danseurs de la fin des temps, Michael Moorcock nous entraîne dans un univers baroque et déjanté, une douce folie de son meilleur cru.
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition DENOËL, Présence du futur (1979)

 
     AMORALITE

     Troisième et dernier volet (en principe) de la trilogie des « Danseurs de la Fin des Temps » contant l'idylle difficile entre Jherek Carnelian, jouvenceau naïf et libertin de la Fin des Temps, et Mrs Amelia Underwood, jeune fille de bonne famille et moralité de la fin de l'ère victorienne (Bromley, 1896). Dois-je vous rappeler les mille et une aventures qui émaillent les deux premiers tomes 1 ? J'espère que non, car celui-ci étant rigoureusement la suite, il est préférable de les connaître. D'autant qu'ici les mystères tombent : Amelia Underwood avoue enfin ouvertement son amour à Jherek (deux tomes que ça couvait !) ; on y apprend qui est réellement Lord Jagged des Canaries (le Lord Chiaf of Justice Jagger ? le journaliste Jackson ? un Voyageur du Temps ? Dieu-le-Père ?...) ; on y découvre le véritable aspect de la Terre à la Fin des Temps, hors de toute illusion : spectacle absolument naturel, inévitable, tangible, en décor, couleurs et risques réels ; Amelia évolue à toute vitesse (elle devient presque féministe !) tandis que Jherek ne sait toujours pas ce qu'est exactement la « vertu » ; la police londonienne, inspecteur Springer en tête, poursuit toujours les abominables et vulgaires Lat à travers les âges jusqu'à la fin du monde (et même au-delà !) ; Harold Underwood, le mari trompé, se réfugie dans la foi religieuse et réussit même à se faire un disciple ; Mongrove et son copain l'extraterrestre Yusharip sont plus sinistres que jamais, le duc de Queens perd toujours le contrôle de ses fêtes... et Moorcock continue de nous charmer et nous faire rire — bien que le dynamisme exubérant des deux premiers volumes s'essouffle un peu, au profit d'une nette tendance à philosopher (ou plutôt « dialectiquer » au sujet de ce, sempiternel boulet qu'est la morale). Dommage... Enfin, c'est malheureusement la régle générale avec les trilogies.
     « La fin de tous les Chants » reste néanmoins une œuvre rare - — dans la mesure où l'humour est rare en SF — disons que ce livre (cette trilogie) est a l'humour ce qu'Elric le Nécromancien est à l'heroic-fantasy. Si vous aimer Moorcock ou l'humour, ne la ratez pas. Sinon, vous êtes vraiment pince-sans-rire, ou trop épris de morale. Profitez-en pour changer, selon la voie difficile-mais-belle de Mrs Amelia Underwood.

Notes :

1. Une chaleur venue d'ailleurs » (PdF 197) et « Les Terres Creuses » (PdF 218). Dépêchez-vous avant qu'ils ne soient épuisés.

Jean-Marc LIGNY (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/11/1979
dans Fiction 305
Mise en ligne le : 1/8/2009

Critique de la série par Tom CLEGG
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