Les Naoli vinrent sur la terre en conquérants, tandis que les derniers hommes se cachaient dans les ruines de leur civilisation. Les deux races — humaine et naoli — étaient, intellectuellement, les plus puissantes de la Galaxie, destinées à être d'emblée d'irrémediables ennemis.
Et puis Hulann le Naoli rencontra l'enfant Léo... et chacun devint un traître à sa race. Car seule la trahison permettait d'assurer l'avenir de chaque race.
Dean Ray Koontz, né en 1945, est un écrivain aussi fécond qu'exigeant. Son habilité à mêler terreur et S.-F. a séduit le public américain. Avec Miroirs de sang et La Semence du démon, c'est l'explosion.
Il devient un habitué des listes de best-sellers où il occupe désormais la première place en alternance avec Stephen King. S'il aime les situations insolites, où tout sépare les personnages, c'est pour mieux montrer qu'entre eux, malgré tout, peut jaillir un éclair de tendresse.
Couverture de Siudmak, sur thème inspiré de Frazetta, sans rapport net avec le texte. Moins original que la Semence du démon (au cinéma Génération Proteus). « Poursuite Infernale » dans un cadre futur, de guerre Terre/Naolis (lézards). Des races qu'en apparence tout sépare. Mais ce n'est qu'un malentendu (cela est révélé par la fin de la poursuite, sorte de happy end). Les Naolis voulaient détruire les Terriens, qu'ils identifiaient aux méchants spatiens (Terriens programmés pour l'espace). Eux-mêmes, les Naolis, soumis à un centre de propagande (Hou ! le vilain !) Vaut, pour quelques coups d'oeil sur les deux civilisations, qui se révèlent dans le face à face, la solidarité d'une fuite commune du dissident naoli et de l'enfant (terrien, donc bon).