Quatrième de couverture
Le jeune naturaliste farrois Tristam Flattery a traversé les océans en quête de la regis, cette plante de longévité qui entretient des liens mystérieux avec les arts des mages présumés disparus.
Mais, sur l'île paradisiaque de Varua, les cultures farroise et insulaire peinent à se comprendre, et la regis, frappée d'un très lourd tabou, éveille les rivalités. Tristam, lui, lutte contre le don qui veut éclore en lui contre son gré.
Pendant ce temps, en Farreterre, les factions rivales de la cour sortent de l'ombre. L'enjeu de leur affrontement n'est rien moins que le contrôle des pouvoirs incommensurables des mages, pouvoirs qui rompraient l'équilibre fragile des nations de la mer Entyde.
De part et d'autre du globe s'engage alors une course insensée pour le savoir et l'avenir même du monde.
Entre intrigues politiques, occultisme et exotisme, Une Mer sans rivage conclut de manière spectaculaire et radicale l'aventure débutée dans Un Monde sans fin.
Critiques
Suite d'Un Monde sans fin, Une Mer sans rivage continue l'exploration d'Océana tout en faisant progresser l'intrigue. Tristam Flattery ne peut plus ignorer, à présent, la nature magique de ses pouvoirs, mais cherche à comprendre pourquoi il en est le dépositaire. Tandis que les diverses factions composant les membres de l'expédition se battent pour la possession des secrets que les mages auraient dissimulé avant de laisser la place à l'empirisme scientifique, l'intrigue se concentre sur les complots qui se trament en Farreterre contre la cour. De nouveaux personnages apparaissent, dont la plupart évoquent d'authentiques figures du siècle des lumières. Le peintre Averil Kent joue un rôle de plus en plus prépondérant face à Palle, qui gagne ses galons de méchant de grande envergure. Pendant que se déroulent ces luttes, le véritable enjeu de l'affrontement apparaît insensiblement. Tristam, comme d'autres, n'est qu'un pion dans la dernière tentative des mages à présent disparus pour amener le rétablissement de l'ancien monde. Dans ce second tome, la course de vitesse émaillée de nombreux rebondissements a pris le pas sur les discussions sur la nature du monde. Malgré quelques longueurs, on ne peut qu'apprécier l'art avec lequel Sean Russel mêle aventure et réflexions philosophiques. Sa vision décalée du siècle des Lumières est des plus passionnante, et il nous offre ici une grande histoire. Claude ECKEN (lui écrire) Première parution : 1/1/2007 dans Bifrost 45 Mise en ligne le : 14/3/2008
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