Joëlle LOSFELD
(Paris, France), coll. Le Visage Vert (revue) n° 8 Dépôt légal : avril 2000, Achevé d'imprimer : avril 2000 Première édition Revue, 160 pages, catégorie / prix : 90 F ISBN : 2-84412-048-2 Format : 15,0 x 22,0 cm✅ Genre : Fantastique
Quatrième de couverture
L'Allemagne de Weimar a été, onle sait, un terreau particulièrement fertile pour l'expression artistique de l'étrange et de l'insolite. En témoigne « L'Homme à la poupée », nouvelle de l'Allemand Kurt Münzer, à partir de laquelle Michel Meurger propose une passionnante étude sur le thème de la femme artificielle dans la culture germanique. De Hoffmann au Cabinet du Dr Caligari, ce thème a connu des exploitations particulièrement fascinantes, qui culminent peut-être avec l'idylle qu'entretinrent le peintre Kokoschka et l'effigie d'Alma Mahler, son ancienne maîtresse. Le chercheur allemand Robert N. Bloch, de son côté, revient sur le destin de l'éphémère revue viennoise Kokain, à laquelle Münzer collabora. Abondamment illustrée, mêlant érotisme et fantastique, elle devait cesser sa partition en 1925, victime de la censure...
Le Visage Vert honore comme à l'ordinaire le domaine britannique, avec des nouvelles inédites de quelques-uns de ses auteurs de prédilection : Barry Pain et son « Chat gris », Oliver Onions et son sculpteur fou (encore une histoire de créateur dépassé par sa créature), Lord Dunsany pour untrès beau récit extrait du Dernier Livre des Merveilles, le bucolique « Treize à table ».
Quelques Français également, et non des moindres : le symboliste Catulle Mendès, dont on découvrira ici des contes poétiques, et Émile Gaboriau, qui, avec sa « spectrale » et « Maudite maison », apporte à ce numéro 8 du Visage Vert une joyeuse note d'absurde. Enfin, François Ducos a souhaité rendre hommage à son ami Roland Stragliati. Ondoit notamment à ce grand connaisseur de la littérature fantastique et policière la traduction des romans de Scerbanenco et La Grande Anthologie du fantastique.