SOLARIS
(Beauport, Canada), coll. Solaris (revue) n° 167 Dépôt légal : juin 2008, Achevé d'imprimer : juin 2008 Première édition Revue, 208 pages, catégorie / prix : 10 $ CDN ISBN : néant Format : 13,7 x 21,0 cm✅ Genre : Imaginaire
Numéro d'été 2008. Chaque nouvelle est suivie d'une biographie de l'auteur.
Veuillez trouver ci-dessous une liste de quatre produits (certains délivrés seulement sur ordonnance) : Mogadon, Solaris 167, Nuctalon, Voltarène. Et maintenant, cherchez l'intrus (attention ! il y a un piège). Voltarène ? Bien joué, c'est un anti-inflammatoire non stéroïdien, alors que les trois autres sont des somnifères (très puissant, dans le cas du Solaris n°167, délivré sur commande, ou sur abonnement).
Mais avant d'être un efficace remède à l'insomnie, le Solaris n°167 est aussi une revue de science-fiction et de fantastique qui, cet été, rendait hommage à la ville de Québec, fière de ses quatre cents ans. Hommage peut-être passionnant pour un Québécois, à voir, mais pas très concluant en ce qui me concerne (et j'ai pourtant visité plusieurs fois la cité quadricentenaire, gardant encore aujourd'hui un souvenir ému de ses toits de cuivre vert-de-grisés par l'œuvre du temps).
Si certains textes sont bien écrits, comme celui d'Esther Rochon et, dans une moindre mesure, celui de Jean-Louis Trudel, tout en restant tous les deux pour le moins ennuyeux, ce n'est pas le cas pour les autres, incroyablement médiocres (sur le simple plan du style), notamment l'interminable et scolaire fantasy de Francine Pelletier, « La Machine à raconter des histoires », ou la nouvelle d'Elisabeth Vonarburg (déjà lue dans Khimaira et qui ne s'est pas arrangée en traversant l'Atlantique).
Un beau loupé, que rattrapent en partie les articles de Mario Tessier et Jean-Louis Trudel.
Ah, j'oubliais... Comme il se doit, la couverture est immonde (croisement malheureux de Manchu post-mortem et de Jackie Paternoster en grande forme).