Quatrième de couverture
Aubrey House est vide désormais. Personne ne veut l'acheter. C'est pourtant une belle demeure, vieille de plus dun siècle et qui ferait les délices d'un antiquaire. Mais Aubrey House cache aussi un terrible secret : « l'effet Aubrey ». Ce soir-là, cinq personnes s'y retrouvent pour percer ce secret. Les voilà réunies autour de Merlyn Aubrey, ravissante femme-enfant, dont le regard est fasciné par le portrait de sa grand-mère Charlotte, au visage figé et indéchiffrable de poupée ancienne. Et voilà que « l'effet Aubrey » va frapper implacablement. Et ce sera la mort par désintégration du cortex, les mutilations atroces, les accidents inexplicables, les phénomènes hypnagogiques et hallucinatoires... Qui échappera à ce monde de terreur et de violence ? Critiques des autres éditions ou de la série Edition J'AI LU, Épouvante (1986) Voici une équipe d'auteurs (œuvrant par ailleurs en solo, et avec succès) qui fait une entrée remarquée en France puisque le CLA va également publier les deux autres romans de SF que Kaye et Godwin ont écrit ensemble. Lumière Froide reprend un des thèmes favoris de la littérature fantastique : celui de la maison hantée par une présence terrifiante dont on ne connaît pas la véritable nature. Les personnages ne sont pas, eux non plus, d'une folle originalité. En effet, ils ont des liens plus qu'étroits avec ceux de l'extraordinaire Maison Hantée de Shirley Jackson (porté à l'écran par Robert Wise) et cette parenté leur nuit quelque peu, même s'il faut avouer que Marvin Kaye et Parke Godwin ont réussi à leur donner une épaisseur psychologique assez consistante. Ces cinq personnalités disparates ne vont jamais cesser de s'entrechoquer durant toute l'enquête sur la mystérieuse et angoissante « constante Aubrey », leurs accrochages servant souvent de charnières au récit. Le scénario de l'histoire est finalement plutôt bien vu et le seul côté désagréable du roman est cette tentative d'esbrouffe littéraire consistant à passer au présent chaque fois qu'il est nécessaire d'insister sur une séquence. A la longue cela frise l'insupportable. Reste la traduction : comme celle des autres volumes, elle est coupée de 10 à 15 %. La mention « Texte Intégral » au dos du livre n'est donc qu'une escroquerie. Économies de bouts de chandelles, que de crimes commet-on en votre nom... Richard D. NOLANE (site web) Première parution : 1/6/1986 dans Fiction 375 Mise en ligne le : 6/11/2003
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