Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
Un voyage en Arcturus

David LINDSAY

Titre original : A Voyage to Arcturus, 1920
Première parution : Londres, Royaume-Uni : Methuen, 1920   ISFDB
Traduction de Claude SAUNIER

DENOËL (Paris, France), coll. Présence du futur précédent dans la collection n° 207 suivant dans la collection
Dépôt légal : août 1975, Achevé d'imprimer : 29 août 1975
Première édition
Roman, 352 pages, catégorie / prix : 3
ISBN : néant
Format : 11,0 x 18,0 cm
Genre : Fantasy

Autres éditions
   CALLIDOR, 2025
   DENOËL, 1976
        sous le titre Voyage en Arcturus, 1992

Quatrième de couverture
• Vous qui cherchez un sens à votre vie,
  Suivez ce gentleman dans sa fusée de cristal :
  Pendant quatre jours et quatre nuits,
  Il va vivre des aventures où le bien, le mal,
  Et surtout les gens qu'il va croiser,
  L'amèneront peu à peu à la vérité
  Et à l'explication du monde.
Critiques
 
     Malgré le titre trompeur, ce livre de 1920 n'est pas de la SF : « Il était sur une autre planète, mais cela ne l'émut ni ne l'exalta. Seules comptaient à présent pour lui les idées morales. » (p. 169-170) L'étrange y relève du merveilleux à valeur allégorique, comme ce bateau propulsé par des « pierres-mâles » qui « dévorent les particules féminines s'élevant de la terre ». (p. 279) et sert de cadre à l'itinéraire initiatique d'un personnage appelé Maskull (= « masculin » ?) qui, jonchant sa route des cadavres des hommes et des femmes qu'il rencontre, recherche le vrai dieu entre Spade — vil (« Spade » + « devil » = « bèche-diable » ?), Surtur, Hator (« hâter », celui qui hait ?), Crystalman, Shaping (celui qui donne forme), Faceny, Krag. L'intérêt s'émousse vite, car le décor manque de consistance, les personnages de vie et les épisodes de cohésion ; le style est très didactique et d'un classicisme très rigide (jusqu'à l'alexandrin : « je détruis la nature et j'établis la loi », p. 173). Quant à la pensée — à une époque où D.H. Lawrence ébranlait déjà le victorianisme — elle est carrément rétrograde : la passion de l'homme est « porteuse de honte », l'instinct de la femme « d'obéir à sa destinée » (p. 239) ; et finalement, c'est la douleur qui est divinisée. Encore un beau cadeau de départ de Kanters !

George W. BARLOW
Première parution : 1/5/1976 dans Fiction 269
Mise en ligne le : 1/1/2014

retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87251 livres, 112067 photos de couvertures, 83685 quatrièmes.
10815 critiques, 47149 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD