L'un de mes amis, nommé Paul ***, voulut me reconduire chez moi, mais je lui dis que je ne rentrais pas. « Où vas-tu ? me dit-il. — Vers l'Orient ! » Et pendant qu'il m'accompagnait, je me mis à chercher dans le ciel une étoile, que je croyais connaître, comme si elle avait quelque influence sur ma destinée. L'ayant trouvée, je continuai ma marche en suivant les rues dans la direction desquelles elle était visible, marchant pour ainsi dire au-devant de mon destin, et voulant apercevoir l'étoile jusqu'au moment où la mort devait me frapper.
« Un ton jusqu'alors inouï dans notre littérature, que même Baudelaire n'avait que rarement approché » (André Gide).
1 - Béatrice DIDIER, (Préface), pages 7 à 23, préface 2 - À Alexandre Dumas, pages 27 à 38, introduction 3 - Angélique, pages 39 à 128, nouvelle 4 - Sylvie, pages 129 à 165, nouvelle 5 - Chansons et légendes du Valois, pages 166 à 178, nouvelle 6 - Jemmy, pages 179 à 207, nouvelle 7 - Octavie, pages 208 à 216, nouvelle 8 - Isis, pages 217 à 230, nouvelle 9 - Corilla, pages 231 à 251, nouvelle 10 - Émilie, pages 252 à 274, nouvelle 11 - La Pandora, pages 275 à 288, nouvelle 12 - Aurélia ou le rêve et la vie, pages 289 à 364, nouvelle 13 - (non mentionné), Dossier, pages 365 à 433, dossier