« La démarche de la scénariste Cory Doctorow, par ailleurs romancière SF bien connue… » Après avoir lu (et relu) cette phrase, p. 187, je me suis mollement rué sur craphound.com, le site de Doctorow, puis sur Boing Boing, pour savoir si le pape du net, mal rasé sur sa photo promo, avait récemment changé de sexe. Visiblement, non. Ou alors de façon temporaire, tel un personnage de John Varley.
Parfois, il est un peu trop facile de se moquer… nous nous en abstiendrons donc, temporairement là aussi (l'utilisation, dans ce paragraphe, du « nous » royal ne traduit en rien une volonté d'ironie ou de mesquinerie, bien évidemment… elle tend à mettre l'accent sur un élan confraternel dont l'habituelle absence est souvent reprochée à cette rubrique).
Mais venons-en à l'essentiel… Ce nouveau numéro de Galaxies contient entre autres choses :
• Une bonne nouvelle « étrangère » signée Aliette de Bodard, qui ravira les fans d'Ursula Le Guin (je mets étrangère entre guillemets, car Aliette de Bodard, française, écrit en anglais).
• Une nouvelle israélo-russe de Pavel Amnouel qui pourrait dater d’il y a cinquante ans.
• Un dossier C.J. Cherryh qu a le mérite d'exister, mais qui paradoxalement ne donne pas tellement envie de (re)lire ou découvrir l'auteure de Chanur.
• Un drôle de machin : la première partie d’un roman inédit (mais surtout illisible) de Nathalie Henneberg (je me suis promis de ne rien dire sur la « couverture potentielle imaginée par Sarah Gevart », par conséquent je me mords présentement le poing, tout en me demandant si Bifrost ne pourrait pas piocher dans l'intégralité des œuvres picturales de mon fils de huit ans pour les couvertures de ses cinquante numéros à venir).
Les rubriques habituelles complètent ce numéro qu'on réservera aux fans hardcore de C.J. Cherryh et Aliette de Bodard (et à ceux qui aiment les bonnes blagues à 5,50 €, soit le prix de la revue divisé par deux).
Thomas DAY Première parution : 1/1/2016 dans Bifrost 81 Mise en ligne le : 1/11/2020