GANDAHAR
(Clermont-Ferrand, France), coll. Gandahar (revue) n° 16 Dépôt légal : février 2019, Achevé d'imprimer : février 2019 Première édition Revue, 140 pages, catégorie / prix : 9 € ISBN : néant Format : 16,0 x 24,0 cm✅ Genre : Imaginaire
Les Perles de l'imaginaire portent sur les livres "La Guerre éternelle" de Joe Haldeman et "Malpertuis" de Jean Ray et sur le film "La Nuit du chasseur" de Charles Laughton d'après un roman de Davis Grubb.
Quatrième de couverture
Christine Renard (1929-1979) a été durant une vingtaine d’années l’un des auteurs phares de la science-fiction et du fantastique francophone. Servie par une belle écriture, “au style d’une poésie tour à tour enflammée et nostalgique, d’une grande tendresse et d’une humanité généreuse” (dira A.-F. Ruaud), elle savait surprendre par l’originalité du traitement des thèmes abordés, osant tout avec élégance et assumant une féminité rarissime pour l’époque. Qu'un tel écrivain ait été oublié après la parution d'un dernier recueil aux éditions du Fleuve Noir en avril 1998, c'est la question que l'on est en droit de se poser à la lecture des seize merveilleuses nouvelles qui figurent dans ce nouveau numéro de Gandahar et que précède une courte biographie rédigée autrefois par deux de ses admirateurs que furent Jacques Goimard et Michel Jeury.
Un numéro exceptionnel à ne pas manquer, consacré à l'une des Grandes Dames de l'imaginaire.
GandahaR (tiens, j’avais oublié que ça s’écrivait avec un R majuscule à la fin) continue son travail d’archéologue militant et remet (avec les moyens du bord) Christine Renard sur le devant de la scène : l’autrice de La Mante au fil des jours, du recueil Le Temps des cerises chez Kesselring, du recueil À la croisée des parallèles chez Denoël. Stéphanie Nicot et Jean-Pierre Fontana s’associent pour cette entreprise qui transpire la sincérité et l’admiration. Articles sur, nouvelles de — Christine Renard occupe presque 130 des 140 pages de la revue. L’occasion de découvrir (ou redécouvrir) cette remarquable créatrice emportée par le cancer à l’âge de 50 ans, ses textes presque toujours poétiques, souvent tendres, mais aussi, parfois, traversés par une surprenante cruauté.
Sur les dernières pages de la revue, on regrettera quelques critiques littéraires faiblardes (elles ne le sont pas toutes) et des couvertures pixélisées dignes d’un fanzine conçu pendant la nuit de noces classée X d’une ronéo asthmatique et d’une bouteille de vodka.