SOLARIS
(Lévis, Canada), coll. Solaris (revue) n° 210 Dépôt légal : mars 2019 Première édition Revue, 160 pages, catégorie / prix : 13,95 $ ISBN : 978-2-924625-42-2 Format : 13,4 x 21,0 cm✅ Genre : Imaginaire
1 - Jean PETTIGREW, Présentation, pages 5 à 6, éditorial 2 - Geneviève BLOUIN, Oïkos cherche cuisinière, pages 7 à 24, nouvelle, illustré par Sagana SQUALE 3 - Vincent B. CRÉPEAULT, Voix d’escatombe, pages 25 à 42, nouvelle, illustré par Sagana SQUALE 4 - Andréa RENAUD-SIMARD, À l'origine du temps, pages 43 à 73, nouvelle, illustré par Sagana SQUALE 5 - Claude LALUMIÈRE, Moins que Katherine (Less than Katherine, 2015), pages 74 à 86, nouvelle, trad. Pascal RAUD, illustré par Sagana SQUALE 6 - Jean-Louis TRUDEL, Bulles d’amour dans un ciel irrespirable, pages 87 à 110, nouvelle, illustré par Sagana SQUALE 7 - Mario TESSIER, Les Carnets du Futurible : Chiens mutants et cosmochats, ou les animaux de compagnie en science et en fiction, pages 113 à 137, article, illustré par Suzanne MOREL 8 - COLLECTIF, Les Littéranautes, pages 139 à 146, critique(s) 9 - COLLECTIF, Lectures, pages 147 à 160, critique(s)
Critiques
Putaindebordeldemerde, mais que peut bien représenterlacouverture?Ondirait des statues de l’île de Pâques camouflées en Dalton (oui, les quatre crétins que piste inlassablement Lucky Luke). À cela s’ajoutent deux créatures résignées, qui évoquent le croisement approximatif d’un Na’vi et d’une douve du foie. L’une regarde le sol, l’autre est perchéesurunedestroisstatuesvisibles. Nulnesaitcequeçareprésente,maisen tout cas c’est vraiment très moche.
Desnouvellesdecenuméro,onmettra surtout en avant la première, « Oikos cherche cuisinière »,deGenevièveBlouin,pleine d’émotion, qui tente une chose très intéressante : décrire de la façon la plus réaliste possibleunesociétéfuturedurementfrappée par une inévitable décroissance, mais qui globalement échappe à la violence et au chaos. C’estaussiuntexte surlecoûtréeldes convictions personnelles. Réussi et marquant.
« Moins que Katherine »,deClaudeLalumière(qu’onaconnu plusinspiré),est un croisement entre le polar et lanouvellelovecraftienne.L’auteurymeten scène des meurtres inexpliqués et une espèce amphibie plus ancienne que l’Humanité. Au final, il y a définitivement quelque chose qui ne fonctionne pas. Le texte est bien trop court (12 pages) pour une histoire aussi vaste ; le mystère n’a pas le temps de monter en sauce qu’il est déjà résolu. Les autres nouvelles ne laissent guère de souvenir ; « Voix d’escatombe » de Vincent B. Crépeault, une première publication, est d’un amateurisme un brin embarrassant.
Sinon, l’article de Mario Tessier sur les chiens, les chats et la SF est très bien (comme d’habitude).