Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
L'Insondable profondeur de la solitude

HAO JingFang

Titre original : Gudu Shenchu, 2016
Première parution : 2016   ISFDB
Traduction de Michel VALLET
Illustration de André SANCHEZ

POCKET (Paris, France), coll. Science-Fiction / Fantasy précédent dans la collection n° 7274 suivant dans la collection
Date de parution : 9 mai 2019
Dépôt légal : mai 2019, Achevé d'imprimer : avril 2019
Réédition
Recueil de nouvelles, 384 pages, catégorie / prix : 8B
ISBN : 978-2-266-29267-2
Format : 10,7 x 17,8 cm
Genre : Science-Fiction


Quatrième de couverture

Le futur tel que vous ne l'avez jamais lu. À travers onze nouvelles d'une rare sensibilité, Hao Jingfang explore l'humain face à un avenir incertain.

L'insondable profondeur de la solitude, c'est celle de l'individu confronté à la marche inéluctable du temps et de la civilisation, de l'évolution et de la technique, de l'aliénation et du pouvoir. Sa fragilité et sa détresse, ses désirs et son besoin de résistance, ce sont les nôtres, nous les partageons universellement, et Hao Jingfang les éclaire d'une plume délicate et compatissante.

« La vision de Hao Jingfang est à la fois sensible et grandiose, rigoureuse et délicate, une étude compatissante de la fragilité humaine face au progrès implacable. Sans perdre la foi en la suprématie de la Raison, ses histoires nous rappellent que la seule chose qui changera le monde est la Passion. »

Ken Liu

Sommaire
Cacher les différentes éditions des textes
1 - Introduction, pages 5 à 6, introduction, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

2 - Pékin Origami (Beijing Zhedie, 2014), pages 7 à 60, nouvelle, trad. Michel VALLET
2 autres éditions de ce texte dans nooSFere :
- in Utopiales 2017 (ActuSF, 2017) sous le titre Pékin origami
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)

3 - Au centre de la prospérité, pages 61 à 89, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

4 - Le Chant des cordes, pages 90 à 138, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

5 - Le Dernier des braves (Zuihou Yi Ge Yonggan De Ren), pages 139 à 166, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

6 - Le Théâtre de l'univers, pages 167 à 178, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

7 - Question de vie ou de mort, pages 179 à 228, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

8 - Le Palais Epang, pages 229 à 288, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

9 - L'Envol de Cérès, pages 289 à 326, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

10 - La Clinique dans la montagne, pages 327 à 362, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

11 - La Chambre des malades, pages 363 à 373, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

12 - Le Procrastinateur, pages 374 à 380, nouvelle, trad. Michel VALLET
1 autre édition de ce texte dans nooSFere :
- in L'Insondable profondeur de la solitude (FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 2018)
Première parution en 0 (non référencée dans nooSFere).

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, Outre Fleuve (2019)

 Malgré quelques heureuses initiatives ici ou là, les recueils de nouvelles de science-fiction demeurent une denrée rare en France. Autant dire que les chances de voir paraître chez un grand éditeur le premier recueil d’une écrivaine chinoise à peine trentenaire frôlent le zéro absolu. C’est pourtant ce qui vient d’arriver au Fleuve, qui publie L’Insondable profondeur de la solitude de Hao Jingfang. Le fait que l’un des textes figurant au sommaire, « Pékin origami », ait obtenu le prix Hugo 2016 de la meilleure novelette, n’est sans doute pas tout à fait étranger à cette décision, mais de là à considérer cette récompense comme un argument commercial de poids…
 Le texte en question (qui figurait déjà au sommaire de l’anthologie Utopiales 2017) est effectivement le meilleur du recueil. L’auteure y décrit un lieu étrange qui voit trois villes coexister dans le même espace et se succéder à intervalle régulier sur une période de 48 heures. Une minorité de nantis vit confortablement dans la première d’entre elles pendant 24 heures d’affilée, avant que ses bâtiments ne se replient sur eux-mêmes et ne cèdent la place à la ville des classes moyennes pour une durée un peu plus courte. La majorité de la population doit quant à elle se contenter d’une vie aussi inconfortable que brève — huit heures en nocturne tous les deux jours — dans le troisième espace. C’est là que vit Lao Dao, modeste employé d’un centre de traitement des déchets, dont la vie va basculer lorsqu’il découvre qu’il est possible de passer d’une ville à l’autre. Une pratique aussi dangereuse qu’interdite, mais qui peut rapporter gros. Hao Jingfang signe ici un texte joliment inventif, très visuel, et d’une indéniable pertinence dans sa description d’une société dont l’ascenseur social est en panne. Le recueil s’ouvre donc sur une très bonne note. La suite n’est malheureusement pas au niveau.
 Dans sa préface d’une grande humilité, Hao Jingfang reconnait ne pas beaucoup se préoccuper de ses intrigues. C’est vrai, mais ce n’est malheureusement pas le seul de ses défauts, ni même le moindre. En premier lieu, les idées de science-fiction qu’elle développe dans ses récits, à l’exception notable de « Pékin origami », sont pour la plupart d’une grande banalité et plus souvent encore restent à l’état d’ébauche. C’est le cas de « La Chambre des malades », dans laquelle des patients sont soignés grâce à leurs interactions avec un réseau social virtuel, ou de « Le Dernier des braves », qui s’interroge maladroitement sur les notions d’héritage et de transmission du savoir à travers le destin de deux clones. D’autres récits font appel à un imaginaire totalement désuet aujourd’hui, notamment ceux mettant en scène une invasion extraterrestre (« Au Centre de la prospérité », « Le Chant des cordes » et « Le Théâtre de l’univers »), même si, dans le domaine, la palme revient à « L’Envol de Cérès » et sa colonie aux allures de village campagnard d’antan.
 De manière plus générale, les nouvelles de Hao Jingfang souffrent d’une écriture désespérément plate (la responsabilité de ce problème ne me semble pas incomber au traducteur), ses récits manquent cruellement de chair, d’aspérités, ses personnages passent leur temps à geindre et à se plaindre de leur triste sort, et les intrigues se préoccupent davantage de répondre à leurs mesquines attentes qu’à mettre en lumière les particularités des mondes dans lesquels ils évoluent.
 Au mieux pourrait-on encore sauver « Le Palais Epang », nouvelle relevant plutôt de la fantasy, qui met en scène Qin Shi Huang, premier empereur de Chine, plus de deux mille ans après sa mort. Deux nouvelles sur onze (et non douze, comme l’annonce la quatrième de couverture), le bilan est mince.

Philippe BOULIER
Première parution : 1/1/2019
Bifrost 93
Mise en ligne le : 3/7/2023

Prix obtenus par des textes au sommaire
Pékin origami : Hugo novelette, 2016

retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87290 livres, 112198 photos de couvertures, 83726 quatrièmes.
10815 critiques, 47164 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD