Quatrième de couverture
En 1928, au retour d'un long voyage au Vermont, Lovecraft est frappé de l'état d'abandon d'une petite ville portuaire dans laquelle il est passé plusieurs fois, Newburyport. Il y revient pour un repérage, tente une première ébauche, la reprend en 1931. Ce sera le seul livre qu'il aura publié de son vivant, mais il lui parviendra à quelques semaines de sa mort prématurée à 46 ans. De Newburyport, parce que c'est moins cher, le jeune narrateur prendra un autobus pour Ipswich, puis Arkham, la ville fictive centrale dans l'oeuvre de Lovecraft, mais en faisant le crochet par Innsmouth, où personne ne veut plus aller. Et pour cause: commence le récit le plus oppressant, le plus troublant, le plus halluciné peut-être de Lovecraft, puisque justement toute la menace, toute la peur, surgissent des apparences les plus ordinaires de cette ville minuscule et presque déserte.Nouvelle traduction, introduction et notes par François Bon, d'après l'état critique le plus récent du texte (The New Annotated H. P. Lovecraft, par Leslie S. Klinger, Norton & Liveright, 13/10/2014). On rappelle que la traduction française initiale du grand Jacques Papy a été rédigée d’après version abrégée et remaniée, complétée par un autre traducteur pour l’édition Francis Lacassin (Bouquins) — on ne s’y réfère pas ici.
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