REVUE Première parution : Tourcoing, France : Flatland, Le Novelliste n° 5, février 2021 Cycle : Revues - Le Novelliste vol. 5
Illustration de (non mentionné)
FLATLAND
(Tourcoing, France), coll. Le Novelliste (revue) n° 5 Date de parution : 2 mars 2021 Dépôt légal : février 2021, Achevé d'imprimer : février 2021 Première édition Revue, 212 pages, catégorie / prix : 13 € ISBN : 978-2-490426-09-6 Format : 15,8 x 24,0 cm✅ Genre : Imaginaire
Couverture : Mosaïque murale russe (détail), photo D.R. ISSN : 2605-9991. Les trois micro-nouvelles de Céline Maltère, Pierre Laurendeau et Didier Pemerle ont été écrites autour d’illustrations d'Huguette Lendel portent le titre générique « Comme une image » et le titre global : « Huguette Lendel, échos au carré ».
Quatrième de couverture
Au sommaire de ce numéro
Angélus Quatre fois une opération NINA ALLAN DIDIER PEMERLE
Terre à terre Exitus Mortalis LÉA FIZZALA ETHAN ROBINSON
Le débordement La porte PIERRE LAURENDEAU KETTY STEWARD
La fièvre L'affaire de L'Ange Gardien YVES LETORT SYLVAIN-RENÉ DE LA VERDIÈRE
Souvenir d'enfance Cinq semaines dans l'éther PASCAL MALOSSE ALEXIS-NICOLAS DE LA VITCHE
À nous quatre Nuit terrible CÉLINE MALTÈRE ANDRÉI ZARINE
Rencontre PATRICE ET VIKTORIYA LAJOYE
animateurs des éditions LINGVA
Feuilleton inédit en français CAPITAINE MORS, PIRATE DES CIEUX
Auteur anonyme
Roman à suivre 2/4 VOYAGE EN D'AUTRES MONDES
John Jacob Astor
Bon, on pourrait râler inlassablement sur les diverses et vaines expérimentations stylistiques qui fleurissent – çà et là – dans ce cinquième Novelliste, mais force est de constater que la revue possède par ailleurs quelques atouts convaincants, comme la nouvelle « Angélus » de Nina Allan (suivie d’une interview de l’autrice). On retrouve les plumes appréciées d’Yves Letort, Pascal Malosse et de Ketty Steward. Des bizarreries allemandes traduites par Erwann Perchoc (sans doute un homonyme). De la SF soviétique, un hommage à Joseph Altairac, etc. C’est copieux, l’hélio-tropisme formel est un peu fatigant, comme on l’a déjà dit, mais on note surtout beaucoup de sincérité et autant de curiosité dans la démarche globale. Depuis le premier numéro, la tonalité a perdu en pédanterie (les rares tentatives d’humour restent toutefois nord-coréennes, ou quelque chose d’approchant). L’équipe de Galaxies devrait sérieusement se pencher sur l’objet-revue, et notamment sa maquette intérieure, afin de prendre des cours de mise en page gratuits. Le Novelliste ne peut pas plaire à tout le monde ; il faut quand même cultiver un goût prononcé pour la vieille SF et les expérimentations stylistiques foireuses à la Damasio. Mais si c’est le cas, foncez !