BRAGELONNE
(Paris, France) Dépôt légal : juin 2007, Achevé d'imprimer : mai 2007 Première édition Anthologie, 128 pages, catégorie / prix : nd ISBN : 978-2-35294-075-3 Format : 13,0 x 20,0 cm✅ Genre : Fantasy
Volume hors commerce offert dans le cadre de l'opération des intégrales de Bragelonne.
Les éditions Bragelonne vous invitent à découvrir, à travers ce recueil, quatre nouvelles (dont trois totalement inédites) aux ambiances et aux styles très différents.
Ces quatre aventures, écrites par des auteurs de grands talents, ont toutes un point commun : l'invitation à l'évasion, au dépaysement, à la découverte de nouveaux horizons.
Embarquez avec nous vers des terres lointaines, prenez plaisir à découvrir des contrées inexplorées, et suivez les destins de personnages hors du commun.
1 - COLLECTIF, Introduction, pages 7 à 9, introduction 2 - Trudi CANAVAN, La Rumeur des enfants de la brume (Whispers of the Mist Children, 1999), pages 11 à 38, nouvelle, trad. Justine NIOGRET 3 - Simon R. GREEN, Tueur d'hommes (Manslayer, 1980), pages 39 à 62, nouvelle, trad. Nenad SAVIC 4 - Louise COOPER, Les Reflets sur l'onde (The Sunlight on the Water, 2001), pages 63 à 86, nouvelle, trad. Nicolas CLUZEAU 5 - William R. FORSTCHEN, Le Diseur de vérité (The Truthsayer, 1998), pages 87 à 123, nouvelle, trad. Karim CHERGUI
Les revues Fantasy et Science-Fiction des éditions Bragelonne se sont transformées en cadeaux promotionnels — Fantasy 2007 et Science-fiction 2007 — de 128 pages chacun, le premier étant offert pour l'achat d'une « Intégrale » Bragelonne, le second pour un titre de Bragelonne-SF.
Au sommaire du Fantasy 2007 : Trudi Canavan, Louise Cooper, William R. Forstchen, Simon R. Green. À première vue, rien de très excitant, et d'ailleurs ça commence plutôt mal, voire très mal, avec la nouvelle de Canavan « La rumeur des enfants de la brume », traduite à la première personne du passé simple, alors qu'au vu du niveau de langue un passé composé s'imposait — pour un résultat quasiment illisible. Le texte de Green dans le genre transposition de polar hard-boiled dans un univers de fantasy est plaisant, mais mal traduit (euphémisme), et au final pisse aussi loin qu'un escargot cuit dans son beurre. Le conte cruel de Louise Cooper est très plaisant (et permet de voir que Nicolas Cluzeau a fait d'énormes progrès en matière de traduction), mais comme pour Green, tout ça ne va pas très loin. Quant au texte de Forstchen, relativement original, il s'impose sans mal comme le plus ambitieux ; il lui manque malheureusement une bonne traduction (les faux-amis de la langue anglaise ne sont pas les vrais amis de Karim Chergui) et un peu plus d'ambition littéraire pour entrer dans le panthéon des « Inoubliables ».