Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
La Course aux étoiles

Edmond HAMILTON

Titre original : Star Trail to Glory, 1941
Première parution : États-Unis : Better Publications Inc., Captain future, avril 1941   ISFDB
Cycle : Capitaine Futur  vol. 6 

Traduction de Pierre-Paul DURASTANTI
Illustration de Philippe GADY

BÉLIAL' (Saint-Mammès, France), coll. Pulps précédent dans la collection suivant dans la collection
Date de parution : 24 juin 2021
Dépôt légal : juin 2021, Achevé d'imprimer : juin 2021
Première édition
Roman, 216 pages, catégorie / prix : 15,90 €
ISBN : 978-2-84344-983-3
Format : 13,0 x 20,0 cm
Genre : Science-Fiction

Dépôt légal à parution. Existe aussi en numérique (ISBN : 978-2-38163-025-0) au prix de 7,99 €.


Quatrième de couverture

Il y a Simon Wright, dit le Cerveau, ce qu’il est, littéralement, et dans un bocal de sérum : un scientifique exceptionnel. Et puis Grag, la montagne de fer indestructible dotée d’outils intégrés étonnants. Sans oublier Otho, l’androïde synthétique, spécialiste du combat rapproché, de l’infiltration et du camouflage. Ils sont les Futuristes, la plus stupéfiante association qui puisse s’imaginer. Et enfin il y a celui qu’ils ont élevé, celui qu’ils ont juré de protéger, celui qui est devenu leur leader : Curt Newton, le géant roux, le sorcier de la science doté d’un esprit hors normes, infatigable justicier connu des peuples du Système solaire sous le nom de capitaine Futur.
Tous quatre veillent sur les neuf mondes et au-delà, attentifs, depuis leur base lunaire à l’emplacement secret.
Or, voici que les nefs appelées à sillonner les routes stellaires disparaissent de manière inexplicable à peine sorties des usines. Les industriels sont aux abois, d’autant que bientôt, l’ensemble des échanges du Système pourrait se trouver menacer. Quel terrible mystère scientifique se cache derrière ces manigances, et surtout, au bénéfice de qui ? Des questions auxquelles le capitaine Futur va devoir répondre, et vite, car le temps joue contre lui…

Figure centrale de l’Âge d’or de la science-fiction américaine, scénariste de quantité de comics, dont Superman et Batman, Edmond Hamilton (1904-1977) est considéré comme l’un des inventeurs du space opera. Avec la série du Capitaine Futur, développée entre 1940 et 1951, traduite dans le monde entier mais plus connue en francophonie sous le nom de Capitaine Flam suite à son adaptation en dessin animé par la Tôei Animation dès 1978, il jette les bases d’une sous-culture populaire appelée à connaître un succès planétaire sous ses incarnations cinématographiques modernes — Star WarsBattlestar Galactica et autre Star Trek.

Critiques

[Critique parue exclusivement dans la version numérique de la revue]

 

    Sixième opus des aventures du Capitaine Futur, La Course aux étoiles apparaît comme l’incarnation de cet esprit pulp dont Pierre-Paul Durastanti se veut le héraut et traducteur au Bélial’. La recette est désormais connue. Prenez un héros aux qualités surhumaines, résolu à combattre la malveillance d’où qu’elle provienne. Associez-le à une équipe de compagnons dévoués, à la fois mentors et faire-valoir. Confrontez-les à une menace, un mystère à élucider ou à un adversaire retors. Puis, laissez se dérouler l’aventure, de préférence à un rythme trépidant, d’un cliffhanger à un coup de théâtre, sans trop réfléchir, en optant pour une forme de récit juvénile et vitaliste plutôt que pour l’introspection. Capitaine Futur est tout cela et bien davantage. Un morceau d’histoire de la Science-fiction américaine, lorgnant vers les ressorts du comics. Un space opera suranné, un tantinet routinier dans son développement, mais ne renonçant jamais au bigger than life. Un récit d’aventures jalonné de gimmicks, d’humour, de désinvolture et de décontraction, gouailleur et imperturbable face à l’adversité, confortable comme une paire de chaussons que l’on se plaît à enfiler après une journée au chagrin.

    Alors, qu’importe la menace. Les astronefs peuvent disparaître mystérieusement, semant la panique et le doute jusque dans le cœur des fuséologues téméraires. Le système solaire peut se dérouler comme un tapis de jeu pour sales gosses. Les extraterrestres inquiétants et autres monstres affamés ou créatures mécaniques bornées par une programmation funeste peuvent redoubler d’effort et de malice pour nuire à la civilisation. Les cyclotrons surchauffés peuvent cracher les radiations jusqu’à la fusion ultime de leur gravium et les tuyères exploser en chapelets colorés, histoire d’égayer l’espace. Grag et Otho peuvent continuer à se chamailler, Simon Wright goûter à l’indépendance d’une mobilité retrouvée et Joan Randall flirter avec le beau capitaine imperméable à ses tentatives de séduction. Seul compte un émerveillement, certes daté, mais sans cesse renouvelé par les découvertes. Seul importe l’envie de se frotter à l’étoffe des héros, de goûter au plaisir régressif des aventures du colosse à la chevelure flamboyante, ce sorcier de la science, cet homme de demain voué à sauver la Terre et toutes les créatures intelligentes du système solaire. Ad astra et au-delà !

Laurent LELEU
Première parution : 1/10/2021 dans Bifrost 104
Mise en ligne le : 12/1/2025

retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87251 livres, 112066 photos de couvertures, 83685 quatrièmes.
10815 critiques, 47149 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD