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La Maison au milieu de la Mer céruléenne

T.J. KLUNE

Titre original : The House in the Cerulean Sea, 2020
Première parution : États-Unis, New York : Tor, 17 mars 2020   ISFDB
Cycle : Cerulean Chronicles vol. 1 

Traduction de Cécile TASSON

DE SAXUS (Paris, France)
Date de parution : 1er juillet 2021
Dépôt légal : juin 2021
Première édition
Roman, 474 pages, catégorie / prix : 23,90 €
ISBN : 978-2-37876-111-0
Format : 15,7 x 22,0 cm
Genre : Fantasy


Quatrième de couverture

Cette édition reliée est une édition collector à tirage limité unique !

Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.

Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu'agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s'assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.
Mais lorsqu'il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l'île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.
Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l'établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l'île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.
À mesure qu'il découvre d'incroyables secrets et qu'il se rapproche d'Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur.

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition DE SAXUS, (2023)

Linus Baker, fonctionnaire du Ministère de la Jeunesse Magique, inspecte depuis 17 ans les orphelinats. Il contrôle que les enfants sont bien traités et peut prendre des sanctions, voire demander la fermeture de l’établissement. Ce sont des orphelins un peu particuliers : ils sont dotés de pouvoirs magiques et sont souvent rejetés par le reste de la population. Lorsque qu’on lui demande d’inspecter un orphelinat dont il n’avait jamais entendu parler, il se doute que ce sera un travail pas comme les autres : cet établissement situé sur une île ne compte que six pensionnaires, dont le jeune Lucifer, fils du diable.

Il existe deux manières radicalement différentes de lire et de comprendre la Maison au milieu de la mer céruléenne. La première et la plus simple, est d’apprécier le roman pour ce qu’il est : un récit feel-good, un message d’amour, de compréhension, un éloge de la différence. Et c’est totalement réussi : on comprend rapidement que Linus va tomber sous le charme de ces incroyables enfants, que son esprit ouvert ne peut que soutenir le travail d’Arthur, le responsable de l’orphelinat, et que tout va bien se terminer. TJ Klune réussit cela remarquablement bien, sur un ton léger et souvent drôle, et malgré une simplification parfois extrême des comportements des personnages, le récit se dévore et comme Linus on succombe facilement à ce flot d’émotions et de bienveillance.

La seconde façon est de prendre en compte la source qui a inspiré l’auteur : la Rafle des années 60 (en anglais Sixties Scoop). Le gouvernement canadien a entre les années 50 et 80 enlevé des milliers d’enfants aux familles autochtones pour les placer dans des pensionnats et les faire adopter par des familles blanches. Ces pensionnats, souvent administrés par des églises chrétiennes, avaient pour but de supprimer la culture autochtone en coupant ces enfants de leur langue et de leur milieu d’origine. Le parallèle avec les enfants de La Maison au milieu de la mer céruléenne est alors évident et on comprend d’autant mieux le message positif du roman.

La Maison au milieu de la mer céruléenne est un roman joyeux et positif d’une efficacité redoutable inspiré par une réalité effroyable. On peut se demander s’il est utile ou même possible de transformer une horreur (l’enlèvement de milliers d’enfants, la tentative de suppression d’une culture) en roman feel-good. Je n’ai pas de réponse définitive à cette question, c’est à chaque lecteur et chaque lectrice de trancher.

René-Marc DOLHEN
Première parution : 27/12/2023
nooSFere

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