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Après

Stephen KING

Titre original : Later, 2021
Première parution : USA : Hard Case Crime, 2 mars 2021   ISFDB
Traduction de Marina BORASO

LIVRE DE POCHE (Paris, France), coll. Stephen King précédent dans la collection n° 36774 suivant dans la collection
Date de parution : 1er février 2023

Réédition
Roman, 352 pages, catégorie / prix : 8,90 €
ISBN : 978-2-253-93702-9
Format : 11,0 x 17,8 cm
Genre : Fantastique

Couverture : Studio LGF. © Ezakiell/ Marzufello/ Shutterstock


Quatrième de couverture

"Il y a toujours un après, maintenant je le sais".

Jamie n'est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n'a pas de prix, il peut lui coûter cher.

C'est ce que Jamie va découvrir lorsqu'une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper... depuis sa tombe.

Obsédant et émouvant, ce nouveau roman de Stephen King nous parle d'innocence perdue et des combats qu'il faut mener pour résister au mal.

L'écrivain se met à hauteur de petit bonhomme avec une aisance bluffante, pour chroniquer un apprentissage.
Sabrina Champenois, Libération.

Stephen King au top de sa forme.
Clementin Goldszal, Elle.

Une écriture toujours élégante. Dense et accrocheur.
Michel Valentin, Le Parisien.

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition ALBIN MICHEL, (2022)

    Quelques mois seulement après la sortie du recueil de nouvelles Si ça saigne (cf. Bifrost n°103), l’inépuisable (et pourtant plus que septuagénaire) Stephen King réapparaît en librairie avec cette fois-ci le romanesque Après. « Après quoi ? » pourront être tentés de se demander les moins au fait de l’auteur de Ça. Quant à ses fidèles, sans doute s’empresseront-ils de s’imaginer que l’après dont il est ici question se situe quelque part au-delà du dernier souffle. Supposition des plus justes puisqu’avec ce nouveau roman, Stephen King revient à l’un de ses motifs fétiches : celui des spectres et des liens qu’entretiennent avec eux certains des vivants. Jamie Conklin, narrateur et protagoniste d’Après, s’inscrit en effet dans la longue lignée des médiums kinguiens capables d’entrer en contact avec les défunts. Ce que révèle Jamie au début d’un texte prenant la forme d’un autobiographique retour sur ses enfance et adolescence : « Alors oui, je peux voir les morts. D’aussi loin que je me souvienne, il en a toujours été ainsi.  » Un don auquel s’ajoute encore celui de pouvoir communiquer avec les défunts, puisqu’Après nous dévoile que les morts parlent, contrairement à ce qu’affirme l’adage mafieux.

    De criminels, il est d’ailleurs question dans Après, un livre témoignant à nouveau de l’appétence de Stephen King pour le polar. Un genre qui ne réussit certes pas toujours à l’auteur, comme le prouvent sa catarrheuse trilogie « Mr. Mercedes » et le pareillement poussif récit « Si ça saigne ». Mais il est parfois arrivé à Stephen King de marier avec plus de bonheur sa mythologie fantastique à celle du roman noir. Il en alla ainsi de L’Outsider (cf. Bifrost n° 95). Et tel est heureusement le cas d’ Après, dont les éléments inspirés des annales policières — s’y dessine notamment la silhouette d’Unabomber – sont heureusement relus à l’aune du surnaturel. Puisque Jamie aura plus d’une fois l’occasion d’user de ses talents de voyant lors d’affaires criminelles, dont on ne dira rien de plus, histoire de ne pas divulgâcher…

    Séduisant, Après l’est d’autant plus que Stephen King y écrit d’attachante manière à la fois une nouvelle page de sa comédie humaine et de son histoire personnelle des États-Unis. Cette confession de Jamie oscillant entre l’extraordinaire et le banal compose ainsi un véritable récit d’initiation. Que celle-ci consiste en la confrontation avec un Mal absolu (1) tapi de l’autre côté de la mort, ou bien en la découverte finale d’un secret de famille pas moins troublant à sa prosaïque manière… De cette énigme in fine percée on ne dira rien, si ce n’est qu’elle trahit un dérèglement familial faisant écho à ceux affectant collectivement les États-Unis. À l’instar de la crise de 2008 qui pèse sur les personnages d’Après à la façon d’un fatum moderne.

    Certes moins spectaculaire que les fresques qu’étaient Sleeping Beauties (cf. Bifrost n° 91) et L’Institut (cf. Bifrost n° 99), Après s’inscrit à son intimiste manière parmi les récentes réussites du maître de Bangor. Espérons qu’il en ira ainsi de son prochain opus VO, Fairy Tale (on devrait lire ici, entre-temps, Billy Summers), dont la sortie est d’ores et déjà annoncée en septembre 2022. N’écrivait-on pas au début de cette chronique que Stephen King est infatigable ?

Pierre CHARREL
Première parution : 1/4/2022
Bifrost 106
Mise en ligne le : 9/3/2025

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