L'Homme dont les dents étaient toutes exactement semblables
Philip K. DICK Titre original : The Man Whose Teeth Were All Exactly Alike, 1984 Première parution : Shingleton, California, U.S.A. : Mark V. Ziesing, 1984ISFDB Traduction de Jean-Paul GRATIAS Illustration de Marc TARASKOFF
Le TERRAIN VAGUE
(Paris, France), coll. Bibliothèque de l'insolite Dépôt légal : 1989, Achevé d'imprimer : septembre 1989 Première édition Roman, 386 pages, catégorie / prix : 110 F ISBN : 2-85208-107-5 Format : 12,9 x 20,9 cm✅ Genre : Hors Genre
Quatrième de couverture
En relisant ses romans « traditionnels » restés jusqu'alors
inédits, Philip K. Dick notait ceci au mois d'août 1981 :
« Dans le lot, j'ai découvert un petit bijou : mon dernier roman « non-S.F. », le numéro onze de cette série dont « Les confessions d'un barjo » sont le dixième titre. Intitulé L'homme dont les dents étaient toutes exactement semblables, c'est un livre écrit sans effets inutiles, empreint d'une certaine tendresse et pourtant drôle par moments... Cela se lit comme un mélange de Nathaniel West et F. Scott Fitzgerald. C'est l'histoire d'un Juif qui habite un petit village du Comté de Marin, en Californie. Comme Jay Gatsby, Leo Runcible est un homme que l'on fuit, que l'on méprise. Il est exclu de la communauté et pourtant, il se détruit peu à peu en essayant de venir en aide à cette même communauté, et de la faire enfin entrer dans le vingtième siècle. Très précisément, Runcible tente d'équiper la région d'un réseau adéquat de distribution d'eau, qui pourra répondre aux besoins futurs d'une expansion inévitable. Mais il sera victime d'un canular cruel, monté par un de ses voisins qui a une dent contre lui. Intrinsèquement, ce canular est franchement comique, mais ses conséquences inattendues prendront une dimension tout à fait extraordinaire. »
The Man Whose Teeth... a été écrit en 1960, juste après Les Confessions d'un barjo, à la demande de l'éditeur new yorkais Harcourt, Brace & Co qui devait finalement renoncer à le publier. Dans l'œuvre de Dick, ce roman précède Le maître du haut-château qui lui valut un Hugo.