Quatrième de couverture
Une sous-préfecture de province, plusieurs cadavres et un héritage contesté…
Le corps d'Ernest Kermarchand est retrouvé noyé. Plus tard, le cadavre de Monsieur Desarraigadoun, un des hommes les plus riches de la localité est retrouvé par les gendarmes. Or, Monsieur Ernest, endetté et paresseux, était son héritier…
Le narrateur, jeune bourgeois discret, est embarqué par Benoît Bandan (le détective amateur d'Ardinghera !) pour résoudre ce mystère.
Sous un classicisme de façade, Régis Messac s'attelle, à nouveau, avec brio au roman à énigmes. Il met en pratique son travail d'exégète de la littérature policière anglo-saxonne, en s'attaquant notamment au mythe de Sherlock Holmes, et en profite pour régler ses comptes avec la bourgeoisie puritaine et la justice imbécile de l'entre-deux guerre.
Régis Messac (1893-1945) est un personnage à la stature multiple : enseignant, romancier, journaliste, essayiste et militant pacifiste. Il reste traumatisé par l’absurdité meurtrière de la Première Guerre mondiale. Résistant, il est arrêté en 1943 ; déporté, il disparaît dans l’univers concentrationnaire nazi.
Il est une référence dans l'univers du polar pour sa thèse sur l’origine du roman policier, Le Detective Novel et l'influence de la pensée scientifique, publiée dès 1927.
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