Roman posthume. Les treize premiers chapitres proviennent de la plume de Jack London. Les six derniers ont été rédigés d’après les notes laissées par Jack London et Harry Lewis, plus connu sous le nom de Sinclair Lewis, prix Nobel de littérature en 1930. Couverture : D.R.
Quand la morale devient folle, les assassins se prennent pour des justiciers... De paisibles savants et philosophes forment alors une association de meurtres à la demande, pourvu que ces éliminations soient justifiées par l'amélioration de la société. L'auto-extermination de cette organisation philosophico-criminelle provoquée par un jeune militant socialiste permet à Jack London de ridiculiser les idées de Nietzsche, l'individualisme, le mythe du chef, le fascisme de la pensée, la noblesse de la mort, la conception mystique du devoir. Et d'exorciser la morale au nom de la vie.
1 - Francis LACASSIN, Quand la morale devient folle, pages 7 à 38, préface 2 - Jack LONDON, Notes de Jack London pour la fin de son récit, pages 313 à 317, notes, trad. Michel DEUTSCH 3 - Charmian LONDON, Dénouement du récit selon la version de Charmian London (1963), pages 318 à 319, notes, trad. Michel DEUTSCH