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L'Équateur d'Einstein

LIU Cixin

Textes réunis par Gwennaël GAFFRIC

Cycle : Liu Cixin - Nouvelles complètes vol. 1 

Traduction de Gwennaël GAFFRIC

ACTES SUD (Arles, France), coll. Babel précédent dans la collection n° 2015 suivant dans la collection
Date de parution : 4 juin 2025
Dépôt légal : juin 2025, Achevé d'imprimer : mai 2025
Réédition
Recueil de nouvelles, 656 pages, catégorie / prix : 11,90 €
ISBN : 978-2-330-18850-4
Format : 11,0 x 17,6 cm
Genre : Science-Fiction

Illustration de couverture : © Fable Creative, The Hourglass, 2022.


Quatrième de couverture

Porte-étendard incontesté de la science-fiction chinoise, Liu Cixin apparaît dans ses textes courts comme un maître de la dramaturgie cosmique en même temps qu'un écrivain infiniment humaniste. Qu'il mette en scène une inversion du temps, revisite le voyage au centre de la Terre, interroge les conséquences d'une miniaturisation des humains ou imagine le rêve fou d'un scientifique persuadé qu'il peut utiliser la théorie du battement d'ailes du papillon pour soigner sa petite fille malade, l'auteur du Problème à trois corps ne cesse d'explorer et de distordre avec profondeur et inventivité les mystères les plus insondables de la science.
     Toujours empreinte d'une réflexion mélancolique – et souvent humoristique –, son œuvre nous rappelle l'insignifiance de l'existence humaine dans le cours ordonné (ou chaotique ?) de l'Univers.

Né en 1963, Liu Cixin est une véritable légende de la SF. Sa trilogie du Problème à trois corps, publiée en France par Actes Sud, lui a valu une renommée mondiale.

Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Le Chant de la baleine (1999), pages 7 à 23, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
2 - Aux confins du microscopique (1999), pages 25 à 35, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
3 - L'Effondrement (1999), pages 37 à 52, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
4 - Avec ses yeux (1999), pages 53 à 73, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
5 - Le Feu de la terre (2000), pages 75 à 136, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
6 - Terre errante (2000), pages 137 à 194, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
7 - L'Instituteur du village (2001), pages 195 à 250, nouvelle, trad. Morgan VICENTE rév. Gwennaël GAFFRIC
8 - Le Micro-Âge (2001), pages 251 à 294, nouvelle
9 - Fibres (2001), pages 295 à 307, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
10 - Le Destin (2001), pages 309 à 322, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
11 - Brouillage de toute la bande de fréquences (2002), pages 323 à 393, nouvelle, trad. Morgan VICENTE rév. Gwennaël GAFFRIC
12 - Le Messager (2001), pages 395 à 406, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
13 - Le Battement d'ailes d'un papillon (2002), pages 407 à 443, nouvelle, trad. Nicolas GIOVANETTI rév. Gwennaël GAFFRIC
14 - Le Soleil de Chine (2002), pages 445 à 498, nouvelle, trad. Hugo NATOWICZ rév. Gwennaël GAFFRIC
15 - La Mer des rêves (2002), pages 499 à 547, nouvelle, trad. Julia MERADA rév. Gwennaël GAFFRIC
16 - L'Ère des anges (2002), pages 549 à 600, nouvelle, trad. Nicolas GIOVANETTI rév. Gwennaël GAFFRIC
17 - L'Équateur d'Einstein (2002), pages 601 à 644, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC
18 - Gwennaël GAFFRIC, Remerciements, pages 647 à 647, nouvelle
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition ACTES SUD, Exofictions (2022)

    Qu’on l’ait lu ou non, tous les lecteurs de SF connaissent au moins de nom Liu Cixin et sa trilogie du « Problème à trois corps ». Actes Sud, son éditeur français, continue son travail de découverte en publiant l’intégralité de ses nouvelles en deux volumes dont le premier, L’Équateur d’Einstein, vient de paraître sous la direction de Gwennaël Gaffric, traducteur bien connu dans les mondes de l’Imaginaire asiatique. Autant le dire tout de suite, comme toujours dans ce genre d’exercice, on a raclé les fonds de tiroir. Et si certaines nouvelles valent vraiment le détour, d’autres auraient pu rester dans les grottes de l’oubli sans aucune hésitation. Mais pour ceux qui aiment le travail de Liu Cixin, la lecture de cet ouvrage sera l’occasion de découvrir la maturation d’une pensée et l’évolution de sa mise en fiction.

    La matière essentielle qui transparaît dans la majorité des textes composant ce recueil, c’est assurément la science. Liu Cixin est un admirateur de ce dont l’humanité est capable. Par l’imagination, par le travail, elle atteint des sommets qui peuvent bouleverser l’existence de toute la planète, en bien comme en mal. Les scientifiques de «  Aux confins du microscopique » en sont la preuve, avec leur invention d’une puissante machine qui aura des effets immédiats et catastrophiques sur la planète et ses habitants. Ou celui du «  Battement d’ailes d’un papillon », petit texte mettant en scène cette théorie un temps très à la mode : le personnage principal tente de protéger son pays des bombardements ennemis en modifiant les conditions climatiques régnant sur sa ville. En tout cas, la science et son corollaire, la connaissance, sont l’alpha et l’oméga pour lesquels on doit être prêt à donner sa vie : la nouvelle éponyme en donne un exemple inspiré.

    Mais Liu Cixin est aussi impressionné par l’espace et sa vastitude, le soleil et sa puissance. Et les dangers qu’ils représentent. Dans plusieurs nouvelles, il met en scène une humanité confrontée à son étoile et à ses sautes d’humeur. Les flashs solaires peuvent avoir des conséquences terribles pour les Terriens. Les solutions imaginées à ce problème sont multiples : dans le « Micro-Âge », ce sont des arches construites pour trouver une autre planète… en vain. Heureusement, un autre tour a été mis en œuvre avec succès. Dans « Terre errante » (déjà publié aux mêmes éditions Actes Sud de façon autonome et étrillé de belle manière dans le Bifrost n°98), Liu Cixin transforme la Terre elle-même en gigantesque vaisseau lancé hors du Système solaire. Vertigineux, mais raté. Car, et l’on touche là l’un des défauts essentiels de Liu Cixin : il peine à créer des personnages en relief. Une réserve majeure qui tend toutefois à s’atténuer à mesure que l’on progresse dans le recueil, et que l’émotion reprend ses droits, entre autres quand l’auteur rend hommage aux personnes les plus modestes parvenant à réaliser de grandes choses. Le jeune paysan du «Soleil de Chine » ira jusque dans les étoiles. L’enseignant de «  L’Instituteur du village » sauvera, sans même le savoir, l’humanité tout entière.

    L’Équateur d’Einstein peut s’avérer une bonne entrée dans l’œuvre de Liu Cixin. Il faut juste s’armer de patience – et de bienveillance – pour en profiter, quitte à faire l’impasse sur certaines nouvelles bien anecdotiques. Car nombre de récits émerveillent, tant ils nous permettent de voyager, de rêver, de s’élever.

Raphaël GAUDIN
Première parution : 1/4/2022
Bifrost 106
Mise en ligne le : 10/3/2025

Prix obtenus par des textes au sommaire
Avec ses yeux : Bifrost (Prix des lecteurs) nouvelle étrangère, 2017

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