Cet ouvrage est le second récit du cycle des barounaires, enfant perdus qu'une civilisation incompréhensible et détruite a laissés derrière elle en s'effaçant au millieu des torrents de fumée dominant les flammes de la chavanassa.
L'ouvrage est aussi dur et réaliste que le précédent, qui vous permit de faire connaissance avec les habitants du Domaine, dans la vallée, sous le viaduc, pas tellement loin d'une mer trop bleue dans laquelle toute vie semble avoir disparu.
Les descendants de consoms n'ont pas le même sens de l'hypocrisie que leurs arcêtres qu'ils ignorent. Mais en leur présent, comme en celui où vivaient les consoms, bien peu de chose sépare ce qu'on appelle le bien de ce qu'on nomme le mal, au point de ne plus reconnaître l'un de l'autre.
Critiques
[ extrait d'une critique de 8 romans publiés au Fleuve Noir.
note nooSFere ]
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Tome 2 des « Chroniques des temps à venir », Le viaduc perdu fait suite à L'ombre dans la vallée (FN 915), second récit du cycle des « barounaires », ces enfants perdus qu'une civilisation incompréhensible et détruite à crachés derrière elle, après la Grande Tourmente. Le premier volet de cette saga de science-fiction occitane avait étonné par sa violence, sa langue drue et son réalisme. Le viaduc perdu est de la même veine ; mais l'effet de surprise ne jouant plus, le roman laisse apparaître ses manques : redondances et bavardages, caractéristiques d'une intrigue étirée. Dommage !