Le « principe vital » du père Aristote... Le « psychisme universel » d'un autre père, révérend celui-là... « L'âme » chère aux Chrétiens... Le « Facteur Vie » des Grégarites... Esprit, es-tu là ? Un coup pour oui ! Deux coups pour non !

  Tous ces mots et bien d'autres pour cacher une grande ignorance... Par quelle « force » le cosmos est-il passé, un jour, de la molécule inerte à la cellule vivante et de la pierre à l'animal ? Puis à l'homme ?

  Nul ne le sait, mais comme l'électricité... ça marche !

  Et c'est bien là tout le problème...

     (.../...) On sait que Stork est le pseudonyme de Marc Avril, auteur de romans d'espionnage au Fleuve ¹. Autre transfuge maison, G. Morris qui n'est autre que Vic St-Val de la collection Espiomatic. La SF deviendrait-elle une affaire qui rapporte ? Là encore, des entités (de la planète Gréga) qui désirent conquérir la Terre, non pas en l'attaquant à coup de fusées ou de rétro-lasers (on laisse ça à Goldorak, désormais !) mais en chassant le Facteur Vie qui frétille en chacun de nous. Mais tel l'arroseur arrosé, Liouwa le Grégarite se fait vampiriser par l'enveloppe terrienne qu'il a endossée puis, se prenant d'amitié pour notre race en général (et Carole Rouvel en particulier !), défend notre planète contre la symbiose Grégarite. Quoique la destinée de ce pauvre extra-terrestre touché par la grâce et l'amour ne soit pas sans intérêt (bien que l'on puisse y voir une douteuse et paternaliste récupération de l'« ennemi intérieur »), Facteur Vie est assez peu convaincant, d'autant plus que Morris, n'arrivant pas à oublier son encombrant alter ego, démarre son roman comme un mauvais San Antonio.

     (.../...)