L'illustrateur n'est pas mentionné dans l'ouvrage (seul l'Atelier Pascal Vercken l'est), mais la couverture reprend l'illustration de "Dimension of Miracles" de Robert Sheckley (Dell, juin 1968).
Quatrième de couverture
La Terre était sur le point d'opérer un « contact », et le service de la Quarantaine de Dénébola devait prendre une décision : ou bien laisser la Terre accéder à la circulation interstellaire ou bien la juger définitivement incapable de répondre aux normes de la civilisation galactique et, en conséquence, la condamner à être détruite.
La décision dépendait d'un homme : Wain Scarlet, dont le conditionnement psionique imparfait l'amenait à des spéculations personnelles sur le destin de la planète. Tandis que se succédaient les témoignages établissant ou niant le caractère humain des habitants de fa Terre, Scarlet attendait toujours, pour prendre sa décision, celui qui lui ferait l'offre financière la plus intéressante. Et, de son côté, la Terre attendait sans le savoir son salut ou sa condamnation à mort...
Jack Williamson, qui signe également Will Stewart est un vétéran de la S.F., même en France où son premier titre, Les Humanoïdes, parut en 1948 chez Stock. Il écrit depuis 1928, il créa en 1934 la Légion de l'Espace et en 1938 The Legion of Time qui la double à travers les époques. Spécialiste du Space-Opera il a gardé intact et développe l'art de mener une intrigue et de confronter Terriens et Extra-Terrestres. Comme ceux qui, ici, viennent juger les anthropoïdes que nous sommes à leurs yeux. (Jacques Van Herp)
Critiques
Ce pluriel est bien singulier alors qu'il ne s'agit que de la Terre, sur le sort de laquelle se penche l'administration galactique, pour décider si elle sera annihilée, si elle subira l'épreuve du « contact », ou si la Quarantaine qui l'isole du reste de la civilisation stellaire sera maintenue quelques siècles encore, en attendant qu'elle atteigne l'âge de raison. Il ne s'agit pas là d'un roman, mais de plusieurs nouvelles à l'origine sans lien entre elles écrites au début des années 50, et que l'auteur a par la suite réunies assez habilement en volume, selon la méthode chère à Van Vogt. L'intérêt est plus ou moins soutenu, mais on retiendra particulièrement la séquence assez terrifiante où un Terrien, d'abord enlevé par les Galactiques, est ensuite libéré dans un endroit qu'il croit être un patelin familier, alors qu'il se trouve en réalité dans un zoo peuplé de simulacres (ce texte fut publié, sous le titre de Factice,dans Fiction Spécial 3).