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Les Portes sans retour

Julia VERLANGER


Illustration de Bruce PENNINGTON

LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES / ÉDITIONS DU MASQUE (Paris, France), coll. Le Masque Fantastique précédent dans la collection n° 3 suivant dans la collection
Dépôt légal : 1er trimestre 1976
Première édition
Roman, 288 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : 2-7024-0481-2
Format : 11,0 x 16,5 cm
Genre : Science-Fiction

Autres éditions
   in Récits de la Grande Explosion, BRAGELONNE, 2008
   FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 1994

Quatrième de couverture
Apparut le premier garde noir, et Missie n'eut plus envie de rire. Grand, l'oeil fureteur, vétu de noir, des pieds à la tête. Chemise, pantalon, bottes et gants, casque à visière fumée, tout était sombre. Au ceinturon, un pistolet à balles, et le tube. Celui des aiguilles à douleur.
Sans ses armes, je l'aurai démoli d'une seule main, mais son uniforme en faisait un géant. Sûr de lui, se déplaçant accompagné d'une aura de terreur, et en jouissant. Ses yeux s'attardèrent un instant sur nous.
Que se passe-t-il, derrière les Portes sans retour ? Les hommes qui les franchissent ne reviennent jamais.
Critiques
 
     Avec ce roman (le premier d'une carrière ténue commencée en 1956 dans Fiction, puis interrompue assez brutalement vers 1963), Julia Verlanger revient sur scène en femme qui, ignorant délibérément la montée des littératures féminines et féministes, ne se place pas dans le sillage de Bradley, Merrill ou Sargent, mais de Moore ou de Brackett : son cadre est délibérément rétro (du space-opera entrelardé d'heroic-fantasy) et surtout son héros, Gyall, qui se raconte a la première personne (O identification !), est un mâle hardi et musculeux qui n'a rien à envier a Northwest Smith ou Eric John Stark, et fait montre (mais sans doute l'auteur parle-t-il par sa bouche) d'un mépris incommensurable envers les « pédés » et autres « tantouses »... S'il est vrai que Verlanger n'a pas envie de dire sur aujourd'hui, ce qu'elle régurgite d'hier est assemblé avec un talent certain. Le passage, par son héros et sa patronne-maitresse des « portes sans retour » (installées par qui ? dieux ou grands galactiques, on ne sait trop, et la fin, un peu rapidement amenée, reste volontairement floue, ménageant peut-être une suite...) est l'occasion pour l'auteur d'enchainer une série de nouvelles (la tyrannie d'un proche futur, le passé mythique et barbare, les « pirates de l'espace », le zoo humain) qui toutes lui permettent de brosser, avec conviction et un grand bonheur visuel, des décors archétypaux. Avec ce plaisant mais mineur livre d'aventures, la collection Masque-Fantastique se démasque une fois de plus : où est le fantastique annoncé ?

Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/10/1976 dans Fiction 273
Mise en ligne le : 11/11/2013

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