Ceux d'Altéa manifestent un désir d'autonomie qui se traduit par des sabotages, et désirent se détacher de l'Empire. Tout près de leur planète passe un « rail de l'Espace » comparable à nos actuelles voies maritimes. Un supercargo d'Orion s'échoue avec sa cargaison de Marée noire... un produit destiné aux guerres de destruction totale. La planète est condamnée. Aucune parade n'est possible. Aussi les colonisateurs d'Empire s'enfuient-ils. Et c'est ainsi que les « indigènes » d'Altéa retrouvèrent la liberté... mais après quelles épreuvent !
Critiques
[ extrait d'une critique de 8 romans publiés au Fleuve Noir.
note nooSFere ]
Opzone 1 a consacré un important et chaleureux dossier à Paul Berato (alias Paul Béra, Yves Dermèze, Martin Slang, etc...) et nul doute que celui-ci, un des derniers écrivains-artisans, ne le mérite. Aussi vaut-il mieux passer sous silence Marée noire sur Altéa space-opera insipide qui ne mérite ces quelques lignes que pour sa condamnation des pétroliers du ciel naviguant sous pavillons de complaisance 2. (.../...)
Notes :
1. Opzone n° 1 (mars 1979) — Ed. Ponte Mirone — POMY 11300 LIMOUX. 2. Tout en constatant, une fois encore, que la banale et simpliste dénonciation du caractère mortifère de notre ici et maintenant n'a qu'une efficacité négligeable sur le plan de la réflexion politique et militante, et ne suffit pas, bien entendu, pour faire un bon roman.