Quatrième de couverture
Ils approchèrent les bêtes de moi, pour leur permettre de me renifler.
Elles avaient senti mon sang, et en devenaient folles : Elles tiraient sur leurs laisses, grondantes, crachantes, frénétiques. Les crocs blancs mouillés scintillaient dans le jour naissant. Les gardes, arc-boutés, talons plantés en terre, les retenaient à pleins bras.
Je ne reculai pas d'un pouce. La curée n'était pas pour tout de suite.
Critiques
[ extrait d'une critique de 8 romans publiés au Fleuve Noir. note nooSFere ] (.../...)
Avec D'un lieu lointain nommé Soltrois, Gilles Thomas démontre qu'il est aussi à l'aise dans l'heroic-fantasy que dans le monde post-cataclysmique de L'autoroute sauvage. D'une écriture frémissante de sensibilité, l'auteur brosse le monde de Provence, un monde médiéval, agité par la révolte des Servs au Sang Rouge, un monde dont les habitants sont nés, dit la légende, de l'union d'humains venus d'un lieu lointain nommé Soltrois et des Dames Vertes, êtres mi-végétal, mi-femme, enracinés dans la chair de Provence. Mais n'est-ce qu'une légende ? Un excellent Thomas, finement ciselé, à l'inspiration généreuse et humaniste. Et pour terminer, une indiscrétion qui n'en est plus une puisqu'on peut désormais lever le masque et dévoiler qui se cache sous le pseudonyme de Gilles Thomas, actuellement le meilleur auteur du Fleuve : il s'agit de Julia Verlanger, une grande dame de la science-fiction française. Denis GUIOT Première parution : 1/11/1979 dans Fiction 305 Mise en ligne le : 13/9/2009
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