Quatrième de couverture
Les traces laissées par le passage du professeur étaient faciles à relever, les plus nettes étaient celles produites par les doubles patins parallèles de son glisseur. L'engin avait été posé au pied même du plan latéral du hangar, près de l'angle de façade, le sol argileux sans doute ameubli par la pluie avait parfaitement concervé l'empreinte...
Critiques
[ extrait d'une critique de 8 romans publiés au Fleuve Noir. note nooSFere ] Bon an, mal an, Jan De Fast le prolifique écrit sa demi-douzaine de Fleuve Noir. Certains ont le docteur Alan pour héros, d'autres non, certains sont réussis, d'autres pas, mais tous ont en commun un érotisme de bon aloi et un libéralisme aimable, chevaux de bataille de l'épicurien De Fast. Plus belle sera l'aurore est l'histoire de la déchéance d'une planète, Origa, qui a cru trouver l'utopie en proscrivant le sexe ; mais si ce statisme asexué a engendré une civilisation sans haine ni guerre, il a aussi provoqué l'éradication de l'amour et du désir. Quant à La Cité où le soleil n'entrait jamais, il s'agit de celle des Parfaits, Cité close et puritaine érigée par Van Roeck et les siens sur la planète Neiji, qui s'oppose à la sensualité et au primitivisme du peuple autochtone. Dans ces deux récits la sexualité sera le moteur du changement, « non en tant que fonction reproductrice mais en tant qu'exaltation de l'être dans la joie », sexualité révolutionnaire exprimant la victoire des forces de la Vie sur les technocraties de tout poil, sinistres et castratrices. Avec en prime, une chouette manière de se déplacer, la téléportation par l'orgasme ! (.../...) Denis GUIOT Première parution : 1/11/1979 dans Fiction 305 Mise en ligne le : 13/9/2009
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