Après un cataclysme atomique, les survivants, maudissant la Science accusée de tous leurs maux, ont érigé l'écologie en religion.

   Sous l'égide de gouvernements corporatifs, ils ont rétabli une civilisation de type médiéval. La lecture des livres anciens est interdite. Les diverses communautés commercent entre elles. Des voiliers sillonnent les océans.

   La paix règne sur la Terre meurtrie.

   Hélas, les anciens fléaux ne tardent pas à réapparaître : de Grandes Compagnies ravagent les campagnes, des pirates attaquent les vaisseaux et les épidémies font rage.

   Par bonheur, des colons de Vénus ont survécu au cataclysme et, sous la direction de BION, un cerveau bionique, tentent de venir en aide à leurs frères Terriens.

   Encore faudrait-il que ceux-ci l'acceptent...

   Quittant leur paradis douillet, Anne et André vont s'atteler à cette rude tâche. La mèneront-il à bien malgré les innombrables embûches qui les attendent ?

 

   David Maine est biologiste, docteur en pharmacie. Il a publié des études qui touchent à la possibilité de la vie sur d'autres mondes et à la bionique. Il est aussi coordinateur du Comité européen de Science-Fiction.

   Sous d'autres pseudonymes, il est l'auteur de nombreux romans de science-fiction, dont plusieurs ont été traduits à l'étranger, en particulier aux Etats-Unis, en Pologne et en Hongrie.

     Avec son troisième roman chez Albin Michel, David Maine alias Pierre Barbet renoue avec son type d'univers favori, où se mélangent barbarie et technologie avancée, et avec la bionique, qui est devenue une sorte d'image de marque pour lui. Le thème de base de Renaissance planétaire est la tentative de reconquête pacifique d'une Terre retournée au moyen âge (après un cataclysme atomique) par les colons installés sur Vénus. On notera avec satisfaction les piques lancées par l'auteur contre les adeptes de l'écologie forcenée ainsi que le dynamisme du scénario. Aussi, même si le style peut paraître un peu simple de temps à autre, on a de bonnes chances de voir ce roman être traduit aux U.S.A., à la suite de ceux qui ont déjà fait là-bas la renommée de Pierre Barbet.